Coups de chance ou de malchance

la geste héroïque de Killyan-aux-pieds-de-feu-qui sent-l'urine

Alors que le groupe d'aventuriers parti explorer le sous-terrain d'un architecte hobbit disparut, s'était séparé en deux, selon le principe "qu'on gagne du temps et que c'est moins dur de partager les objets comme ça". Duff l'orc barde, précédé de Killyan l'elfe voleur, pénètre dans une salle au centre de laquelle une fosse semble avoir été creusée.
Faisant preuve d'un courage sans borne, et armé de sa torche, le prudent voleur s'avance à pas de loup dans la fosse. C'est alors que les vapeurs d'une huile inflammable répandue au fond de la fosse prennent feu, brûlant les pieds du malheureux elfe.
Prit d'un sens pratique tout à fait relatif, Duff se précipite alors au secours de son compagnon et urine sur ses pieds "pour l'éteindre". Par la suite les capacités de furtivité de l'elfe furent nettement amoindri par le fumet qui le poursuivi pendant quelques temps.

Comment les chemises rouges du scénar ont vaincu une incursion de pillards

Cette partie était une partie test d'un jdr perso: Hiver Nucléaire (jeu post-apo réaliste créé par moi).

Scénar simple: Les persos ont grandi dans un abri anti-atomique, et ils étaient les seuls volontaires pour une mission à l'extérieur.

La mission est simple: reco pour savoir si c'est vivable ou pas, et voir si il y a de l'activité humaine.

Ils sont tombés sur un petit village fermier. Après avoir fait connaissance avec les villageois, la garde future sniper du groupe monte dans une des tours de garde, et à l'aide de ses jumelles repère un groupe de pillards en approche (trois buggys avec des remorques improvisées remplies à ras bord de pillards).
L'alerte est donnée, et très vite, tout le monde se met en place.

Trois de mes joueurs (le médic, le technicien et la future sniper) se mettent en place dans les tours, avec six gardes. Les gardes du villages ont des compétences de combat inférieures à celles des non combattants du groupe (ils ont été formés avant le départ), donc tout est parfait pour tester le système de combat.

Notre future sniper crève les pneus d'un des trois buggys des pillards, qui se crashe dans le deuxième, et pulvérise le moteur du troisième.

Les pillards foncent alors. Et là, quand j'ai jeté les dés pour mes gardes, j'ai fait une série de critiques, et aucun jet naturel en dessous de 80 (système D100). Mes joueurs ont eu moins de chance, les gardes, qui n'étaient là que pour faire effet de masse et servir de cible alternatives aux tirs, ont fait une bonne partie du travail sur un coup de chance, tandis que certains de mes joueurs faisaient échec sur échec.

Conclusions:
Premièrement, j'ai beaucoup de chance,
deuxièmement, le système de combat fonctionne.

d'une bonne raison d'avoir peur.

Suitom, mon barbare, n'avait peur que de deux choses :
- les morts-vivants ("un mort, ça doit pas se relever, sinon c'est que c'est pas assez mort !")
- les fées ("Mais non, y a un "e" au bout, alors on dit "féheu", pas "fé". faut tout leur apprendre à ceux-là")

Le groupe arrive dans une grande salle, avec une seule porte en bois à l'autre extrémité.
A peine rentré dans la salle, des dizaines de zombis, goules ou je ne sais quoi, se lèvent dans la salle.
Moi : Des morts ? Je me casse !
MJ : Tu te barres où ?
Moi : Ben je sais pas, de là où on vient, c'est praticable ?
MJ : nan, y a des goules qui bloquent le passage
Moi : et vers la porte ?
MJ : ben ça commence à se relever aussi, mais t'as ptet le temps d'y aller.
Moi : Ok, j'y vais, et je traverse la porte.
MJ (sourire sadique): Ok, quand tu arrives devant la porte, tu te rends compte qu'elle est fermée à...
Moi (sourire angélique): attends, j'ai jamais dit "j'ouvre la porte", j'ai dit "je TRAVERSE la porte". Tu crois vraiment que je vais perdre mon temps à ouvrir une porte avec des MORTS-VIVANTS au train ???
MJ (sans sourire du coup) : ok, fait moi un jet de force.
Moi : 19 naturel ! Ah, ah, tu vas subir, porte du démon !
MJ (une larme à l'oeil) : La porte vole en éclat, derrière tu vois un petit vieux en train de parler dans une langue que tu ne comprend pas et d'agiter les bras. Il y a un squelette à coté de lui.
Moi : quoi ? Le petit vieux il est vivant ?
MJ (qui commence à déprimer) : oui.
Moi : C'est pas normal ça, un petit vieux au milieu des morts. Je le défonce.
Outch, critique. Dommage petit vieux.
MJ (effondré) : enfoiré, c'était mon boss.
Les goules devaient vous retenir le temps qu'il se lance 3 ou 4 sorts dessus, et là vous en auriez chié.