histoires de rôlistes pour le jeu : INS / MV

de la diversité culturelle chez nos amis nippons

Partie d'INS où 3 démons partent au Japon pour retrouver 2 Valefor renégats.
Premier écueil, et de taille : comment retrouver deux gars qui ont le pouvoir de changer de visage à volonté arrivés 2 jours avant nous à Tokyo ?
On essaie tout ce qu'on peut, activant tous les contacts possibles, tous les gens les plus louches, sans résultat. Et le MJ nous répète sans arrêt "y a une solution super simple, je vois pas comment vous pouvez pas y penser, j'ai déjà fait jouer ce scénar, les autres ont trouvé en 5 minutes".
Agréable, n'est-ce pas.
Après un temps particulièrement long et frustrant de recherche infructueuse (au moins 1h à 1h30 IRL), on commence à craquer et on propose n'importe quoi : affiche "personne disparue", crier leur nom dans la rue, etc...
jusqu'à ce que le Kobal du groupe décide pour la blague d'aller demander à l'aéroport s'ils n'ont pas vu 2 occidentaux il y a 2 jours.

Vous allez rire. C'était ça la solution super facile du MJ. Si, si.
Sur les milliers de passagers qui débarquent chaque jour à l'aéroport de Tokyo, non seulement il n'y a eu que 2 occidentaux mais en plus c'est tellement exceptionnel que la nana de l'accueil a encore le numéro du taxi dans lequel ils sont montés.

Alors que les taxis sont à l'extérieur de l'aérogare comme dans tout aéroport.
2 jours après.
Pour 2 occidentaux METAMORPHES.
A Tokyo.

de l'espace et du mouvement mis au service d'une étonnante mauvaise foi

partie d'INS, un joueur (nommé PJ ici) avait décidé de faire un pur Glass cannon : force faible (2, autant qu'un humain moyen), mais résistances monstrueuses, valeur de discrétion plus que correcte et une arme bien bourrine entre les mains. Persuadé d'avoir là le perso intuable, il était assez lourd à table, et avait tendance à plier les règles élémentaires de la vie à sa convenance.
Les joueurs tentaient de s'infiltrer dans un lieu secret de leurs adversaires dans les égouts de Paris.
Face à un ange à l'air un peu récalcitrant (un bourrin quoi), le PJ en question était caché dans l'ombre.
PJ : je sprinte vers lui et je le tranche avant qu'il ne comprenne d'où ça vient.
MJ (fait un jet): il est rapide ce salaud, il se retourne et pare ton coup.
PJ : c'est pas juste, t'as vu mon score de discrétion, [...] (s'en suit un début de monologue caliméro)
MJ : en même temps, tu m'as dis "je sprinte", il t'as entendu et a réagit assez vite malgré de gros malus.
PJ : non mais je sprinte discrètement !
MJ : sprinter discrètement, ben voyons...

Plus tard, le groupe se retrouve dans un couloir assez étroit (pas plus de 2 personnes de front), et un autre bourrin se tient au milieu du couloir face à eux avec une grosse épée
PNJ : vous ne passerez pas, démon, j'en fais serment.
PJ : Je le contourne et je fonce au bout du couloir
PJ2 : tu sais que c'est complètement débile et que tu vas prendre cher au passage?
MJ : hein ? Tu sais que si tu le contournes, il va te savater au passage
PJ (triomphant) : ben non, on est pas à D&D, là, y a pas d'attaque d'opportunité, ha ha ! Donc je passe à coté de lui et je vais au bout.
MJ (en train de s'enerver) : Ok. Mais comme on est pas à D&D, le déplacement ne se fait pas sur des cases, et vous n'avez pas de valeur de mouvement. Donc, pour ce tour là, tu t'arrêtes à coté de lui vu qu'il te bloque le passage. D'ailleurs c'est à lui. Tu me fais un jet de défense ?
PJ (prend des risques et rate son jet) : eh merde, dés à la con, j'aurais dû en changé
MJ : C'est dommage ça (rapide calcul : niveau de blessure de 30, le PJ risquant la mort à partir de 16...) tu me fais ton jet de force (raté). Ah, ben "plop" quoi. T'es mort.
Pj : c'est pas juste, je l'avais contourné, et il peut pas faire d'attaque d'opportunité, gnagnagna