Ces histoires dont vous avez honte

Orgueil et réussite critique

Une partie à Fading Suns. Je suis cette fois là, MJ. Un de mes joueurs adore jouer des gros bills. Il a donc créé un perso dans la race gros bill du jeu, un extra terrestre avec 4 bras et qui peut se battre avec deux énormes épées à la fois. Autant dire qu'au corps à corps il est invincible.

Au cours de l'aventure, ils doivent rencontrer un vieux noble désargenté qui peut leur donner des infos vitales pour eux. Lorsqu'ils arrivent dans sa demeure, ils tombent en plein règlement de compte. Un jeune nobliaux, accompagné de quelques gardes, est en effet en train de tabasser le vieux noble.

Comment éviter le bain de sang ? Le nobliaux propose un duel à l'épée. Mon joueur gros bill, grand sourire, accepte. Le hic c'est que le nobliaux en question est le meilleur escrimeur de la planète. Le deuxième hic, c'est que sur la première attaque, je réussis un critique. Fading Suns a en plus la particularité que suivant les cas les critiques peuvent être plus ou moins violents. Là je réussit un critique ultra violent. Une fois les dégâts calculés le gros bill de mon joueur se retrouve en sang, par terre, dans le coma, poitrine ouverte en deux, sans rien avoir vu venir, rien avoir pu faire.

1 an après, les autres joueurs se moquent encore de lui.

Comment Strange Mac est devenu Mc-Chicken ...

Strange Mac n'était pas mon personnage préféré, il faisait clairement partie de la catégorie des "gros bill poilus", mais il en faut au moins un par groupe et à force de le jouer je m'y suis attaché. Chasseur de prime (évidemment), il était habile au tir, au jet, à l'insulte et à tout ce qui impliquait des bleus et plus si affinité. Réfléchir lui donnait mal à la tête, mais les autres s'en chargeaient pour lui.

En compagnie d'un pilote, d'un apprenti jedi, d'un(e) E.T. et d'un droïd de protocole un peu bidouillé (PNJ), Strange Mac a réussi à s'infiltrer au sein d'un destroyer impérial. La cible ? un amiral ... dont la rébellion veut la mort car il risquerait de compromettre certains plans. Mac est la pour l'argent - ça tombe bien, c'est bien payé - et les autres pour l'honneur, ce qui a le mérite de le faire rire.

Les voila donc sur une passerelle technique, discrets au possible, à surveiller la passerelle de commandement. L'amiral en question y arrive bientôt ... et Strange ne comprend absolument pas pourquoi se foutu Jedi s'acharne a rester immobile avec cet air de crétin absent sur le visage. Il lui vient donc une idée : une grenade a fragmentation lancée au bon endroit, et on ne parlerait plus de cet officier. A lui les crédits ... à condition qu'il s'échappe vivant, mais comme je l'ai dit plus haut, la réflexion n'était pas son point fort.

Petit lancé de dés pour l'utilisation de cette magnifique arme de de jet et ... échec critique, bien entendu ! Je dois rendre grâce à l'imagination du MJ, qui mima fort bien mon personnage en train de chercher ou était passée la grenade dégoupillée qu'il s'apprêtait à lancer et qui avait seulement glissé dans sa manche.

Strange Mac fût baptisé - à titre posthume - Mc-Chicken. Sans doutes est-ce lié à l'aspect que la grenade MC16 a su donner à son grand corps de chasseur de prime. Il est devenu l'infortuné héros de toute une série d'histoires hilarantes inventées par le jedi et le pilote qui s'en sont tirés de justesse (mais ce miracle est déjà une autre histoire ...).

Maniaque de la gâchette

Dans Conspiracy X, un jeu qui privilégie généralement la réflexion, et dont j'avais laissé les clés le temps d'une partie à un ami, le groupe de personnage se retrouve à explorer un endroit clos, où règne une forte odeur de gaz.

Surgit un peu plus loin une silhouette, probablement un adversaire quelconque.
Dans les deux secondes qui suivent cette déclaration du MJ :
PJ (Soldat des Marines) : "Je lui tire dessus !!!"
Reste du groupe : "NOOOOOOON ! Le gaz !"

La catastrophe a été évitée de peu, pas les moqueries ad vitam.

Histoire courte

Ma première partie de ADD, avec des amis.
Tout le monde passe pas mal de temps à créer un personnage, chacun dans son coin avec un minimum de consultation (sauf les points classiques pour un groupe équilibré) puis le MJ lance une petite scène habituelle pour que les personnage se rencontrent : tout le monde dans une auberge, chacun dans son coin.

Le joueur au barbare commence, et observe autour de lui. il aperçoit un semi-orc, et annonce en substance :
PJ : - j'ai "animosité envers les peaux vertes", je lui donne un coup d'épée.
MJ : - Dans le dos ??
PJ : - Oui !
Jet de dés, grosse attaque du barbare contre faible Classe d'Armure du prêtre semi-orc, et forcément, ça passe. Dégâts à l'épée à deux mains avec une force de barbare, donc une bonne dizaine de points; PV du prêtre : une petite poignée. Donc décès quasi-immédiat du semi-orc.

Evidemment, le semi-orc était mon personnage.
Décédé avant d'avoir joué... :P

Dans le coffre

Première partie de james bond. On se retrouve, en Italie, à Rome, pour déjouer un complot mettant en péril le monde entier, mazette, rien que ça.

Au cours de nos périgrinations, on découvre que l'un de nos indics sur les lieux, un grec, est en fait un traitre qui nous a compromis. On l'embarque et l'on change, de planque, allant se cacher dans un petit hôtel miteux.

Bien entendu, on essaie de faire cracher le max d'info au grec, et cela de la façon la plus douce possible (bien entendu). Mais la question était de savoir comment on allait s'assurer que nous ne perdrions pas notre monnaie d'échange (le grec) et notre source d'info (toujours le grec), lors de nos sorties.

L'un des joueurs (moi) eut alors une idée géniale. Trimbaler le grec, dans le coffre de notre bagnole, attaché et bâillonné. Et c'est ce que tout fîmes. Pendant toute la partie, le grec fit du tourisme dans le coffre de notre bagnole.

Et pendant de long mois, l'expression 'et le grec, on le met dans le coffre' réapparu pour un oui ou un non, dans nos conversations, déclenchant à chaque fois les rires de ceux qui comprenaient le truc :).