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combien font deux plus deux ?

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Lapsus révélateur...

Un Pj conclue en proposant son aide par la phrase:
"Et n'oubliez pas: si vous avez besoin de problèmes appelez-moi. Euh non ce n'est pas ce que je voulez dire..."

Et Dieu sait que ce Pj était l'incarnation de Pierre Richard...

Une de mes rares parties où les joueurs ont eu la trouille...

Scénario Chill joué un soir d'halloween.

Tout était basé sur le travail de l'ambiance. Un rapide résumé d'un scénar qui restera longtemps dans la mémoire des joueurs.

Le décorum:
Nous avions transformé une pièce en véritable maison hantée: lumière noire, toile d'araignée, bougie pour la déco de la pièce. Un masque peint par mes soins pour être le plus effrayant possible, capsule de sang, un magnéto à cassette avec une invocation satanique (piquée d'un film et transformée par logiciel en voix non humaine) qui servira d'aide de jeux.
Pas de musique d'ambiance. Le reste de la maison est plongé dans l'obscurité la plus totale...

Un complice:
L'un de mes joueurs a fait croire aux autres qu'il ne pouvait pas venir. Hors il n'en était rien...

Les aides de jeux:
Un plan de maison. Un plan des alentours du lieu de scénar. Rien de plus.Le magnéto aussi.

Le scénario:
Dans les années 50, un groupe de jeunes souhaite organiser une fête dans la demeure d'un collectionneur excentrique disparu depuis longtemps (l'oncle d'un des PJs). Une banale maison hantée.

Les personnages:
Billy Stevens (joueur1 - capitaine de football américain) est amoureux de Kimberley Nash (joueuse2 – intello qui anime le journal du lycée) qui est la meilleure amie de Shirley Bathrow (joueuse3- cheerleader blonde) qui souhaite mettre le grappin sur Billy au grand damne de Jason Crowley, son ex(joueur complice4 – apprenti mécano rocker) qui, fou de jalousie, souhaite foutre en l'air la soirée halloween organisé chez l'oncle à Billy.

L'acte du joueur complice:
Après lui avoir remis au joueur soit disant absent le double des clefs de la maison et lui avoir indiqué où j'avais caché le masque afin qu'il puisse s'en servir, je n'avais plus qu'à regarder la montre pour attendre qu'il surgisse en hurlant « je vais te tuer Billy!!! » à la sortie de son travail. J'ai donc meublé le scénar en racontant la fête jusqu'à minuit.
Le joueur complice est entré très discrètement. Seule une joueuse a essayé d'interrompre la séance, croyant entendre un bruit. Et quand il est entré avec le masque en hurlant je vais te tuer, tout le monde a sursauté, la table a failli voler. Les filles ne voulaient plus aller seules aux toilettes car elle avaient peur du noir!

Pourquoi Jason portait le masque? C'était un masque pris sur un des murs aux masques de la maison. Il a malheureusement pris le masque sacrificiel de la tante Agatha (voir plus bas). Jason a de plus, trafiqué le moteur de la Cadillac à Billy et sa moto est en panne. Quant aux autres invités, il sont partis car la fête a été gâchée par Jason.
Bref, tous les raisons sont là pour isoler les joueurs dans la maison.

La tante Agatha:
C'était la femme défunte du propriétaire de la maison. A chaque fois que le PNJ se manifestait aux yeux des joueurs, je portais le masque en mimant le zombie. Mine de rien, ce leitmotiv a fait son effet auprès des joueurs et joueuses qui hurlait dès son apparition.

Le magnétophone:
Comme dans « Evil Dead 1 », le fait d'écouter le magnétophone à bande dans le bureau du collectionneur réveillait les forces obscures la « via sumbrubae ». Donc, quand les joueurs l'ont découvert, je leur ai laissé le magnétophone afin qu'il puisse s'en servir. Évidement, la voix transformée en latin a fait son effet. Ils ne l'ont écouté qu'une fois.

Les capsules de sang:
Les joueurs paniquent et se séparent comme dans n'importe quel film d'horreur. Lorsque la cheer leader entre dans une des chambre. Immédiatement, je coupe la lumière noire et j'éteins la bougie, seule source de lumière côté joueur. Je garde le silence. Les joueurs s'organisent pour trouver un briquet afin d'allumer la bougie.
Pendant ce temps, derrière l'écran, j'explose une capsule de sang et je me barbouille le visage. J'imite la voie d'une jeune fille qui sanglote et qui demande de l'aide et je décris à la joueuse qu'elle aperçoit une silhouette de jeune fille en robe de chambre sur le lit dans la pénombre.
La lumière de la bougie revient et je reste caché derrière l'écran à sangloter. Et quand j'ai senti que la joueuse était suffisamment près de l'écran, je suis sorti le visage ensanglanté en cherchant à l'attraper et changeant ma voix en voix de zombie. Tout le monde a hurlé de peur! Du « sang » de partout!

Le magnétophone bis:
Billy, poursuivi par des zombies, s'enferme dans la chambre au magnétophone à bande, au premier étage. Il a l'idée bizarre de vouloir réutiliser la bande. Il croit que ça va les calmer. Pour précipiter son choix, je mime les voix des zombies et je tape sur la table pour simuler le bruit de leurs coups contre la porte. Paniqué, Billy hésite encore. Les autres joueurs miment à leur tour les râles des zombies et le bruit derrière la porte.
Entre temps, je rembobine le magnétophone et je pousse le volume à fond. Et je le laisse à Billy, prêt à être lu.
Il appuie sur Play. L'invocation hurle dans le magnétophone. Je mime les zombies qui s'énervent et frappent de plus en plus forts. Et les autres joueurs font de même. Pris de panique, il ne trouve pas le bouton de volume et n'arrive même pas l'arrêter! De là, le joueur me dit « je saute par la fenêtre! ». Billy saute et se casse une jambe. Une situation qui montre bien que, sous la peur, on peut faire n'importe quoi!

Les PNJs:
Le vieux du lac: rendu fou par les apparitions répétés des zombies, ce derniers tira sur les joueurs ensanglantés qu'il a pris pour des zombies.

Le flic pragmatique: il a menotté le mécano (sale casier judiciaire) dans la voiture de police. Bien sur, il est mort bouffé par les zombies qui se sont rapproché de la voiture.

Conclusion:
Aucuns Pjs morts. La partie a été un régal. J'ai gardé toutes feuilles ensanglantées. Tous les joueurs m'ont demandé de refaire un Chill. Mais je n'ai pas voulu. J'aurai difficilement fait mieux. Merci Laure, merci Émilie, merci Patrice et merci Julien pour cette partie mémorable!

Lapsus fatal

Mes joueurs sont coincés par un inquisiteurs de la confrérie : Conan, une mentalité moyen-âgeuse et le côté retord de la CIA, une armure de combat, et le flingue qui a servit de prototype pour construire l'étoile de la mort...(J'exagère, mais a peine...)

Hors donc l'inquisiteur commence son interrogatoire, genre soft. (Traduction : il leur fait les gros yeux en posant des questions piège.)

Un de mes pjs en voulant lui lécher les bottes, s'emmêle les pinceaux et lui annonce d'un ton déférent et dégoulinant d'obséquiosité :

"Monseigneur ma connerie n'arrive pas à la hauteur de la votre !"

Grand moment de silence autour de la table + regard meurtrier de ces petits camarades genre : "Tu sais que tu viens d'insulter le type qui tiens nos vies entre ces mains ?"

Et le PJ, après une seconde de réflexion : "Oups !"

De l'utilisation d'une arbalète

Au début d'un scénario, le groupe est confronté à quelques squelettes, tout le monde besogne même le barde.

Celui-ci, après avoir tiré un carreau avec son arbalète, voit son projectile traverser la cage thoracique de l'archer squelette situé à 8 mètres de lui. Je lui fait comprendre subtilement qu'il va être difficile de le toucher avec ses carreaux, ni d'un coup d'estoc de sa rapière.

Il déclare donc... l'attaquer avec son arbalète ! Esquissant un sourire, et quelques jets plus tard je lui décris son personnage en train de charger son arme :

« Comment ça charger? Je la charge pas et je lui balance dessus c'est tout ! »

Et c'est ainsi que par la magie d'un jet de dés critique, une boite crânienne fût défoncée. Le barde elfe gagna ainsi, au prix d'un peu de crédibilité, un bel arc pour remplacer sa defunte.

Le bandit manchot

2003

Début d'une campagne officielle de D&D3: La citadelle des ténèbres.
L'aventure commence au bord d'un gouffre qui mène à l'entrée de la citadelle. Je descends à la corde et j'échoue mon jet d'équilibre sur la fin. Je me vautre lamantablement mais je suis presque indemne (quelques points de dégats temporaires).

Soudain, je suis attaqué par des rats, attaque d'opportunité oblige, l'un deux saute et m'attrape la main, le prêtre arrive en vitesse et l'arrache.

Une partie de ma main est rongée et l'un des petits os de ma main est parti avec le rat. Le prêtre tente de soigner la blessure en replaçant l'os à sa place et lançant un sort de soins. Il fait un échec critique sur son jet de connaissance d'anathomie.

Et voilà comment mon voleur se retrouve avec un malus de -3 à tous les jets effectués avec sa main directrice dès le niveau 1.