Cette histoire est la suite de « Miss Kalashnikov » que vous pouvez trouver dans la rubrique Appel de Cthulhu, histoire honteuse…
[…]Une heure du matin. Ça y est. On était sûr.
Le MJ n’avait pas de scénario et prenait un malin plaisir à multiplier des scènes gratuites d’horreur afin de faire baisser nos points de Santé Mental. Il fallait trouver un moyen de quitter la table avec panache !
Miss Kalashnikov avait quitté la table.
Jessica Rastah, la journaliste (qui a, sans doute popularisé le Tae Kwon Do féminin dans les années 20) et BJ Moore, la chanteuse au sac à main lourd, ont maitrisé précédemment un pnj, Mr Dowh, (on note, là aussi, la richesse d’improvisation du MJ) qui fut envouté par la relique exhumée de l’égyptologue (qui, je rappelle, est un tableau représentant un patchwork d’illustrations de Warhammer) et qui assassinat sa femme à coup de hache.
Bien sur, tout le monde hurle au surnaturel et qu’il faut brûler le tableau. Sauf moi, le para-psychologue pragmatique, qui prône la folie.
Et oui, ça peut arriver d’avoir un coup de sang à la suite des jérémiades de sa femme non ?
Dowh est donc enfermé dans une pièce, en attendant de l’amener le lendemain dans un asile… Et une fois, bien sur, que la tempête habituelle de tous les scénars Cthulhu nous permettra de pratiquer à nouveau la route…
Une fois Dowh enfermé dans le dressing, je propose de faire une veillée auprès du tableau avec Henry Jones (oui le père d’Indiana) pour rassurer la plupart de convives du manoir.
On n’avait qu’une hâte : être les prochaines victimes afin de quitter la table et de profiter du reste de la soirée à la discothèque juste à côté du lieu du tournoi de jdr.
Quant tous convives sont endormies, le MJ se réveille…
Dans la salle commune où est entreposé le tableau, nous apercevons le cadavre de Madame Dowh. Jet de santé mental raté pour tous les deux.
Dans un moment de roleplay ultime, nous hurlons « D’oh ! » à la Homer Simpson ; ce qui n’a pas manqué de faire rire toute la table. On se précipite dans la cuisine.
Vous savez, le genre de cuisine que l’on voyait dans les sitcoms des années 70-80 du genre « Madame est servie » ou « Cosby Show » avec deux accès. Le pire endroit pour se planquer.
A l’intérieur, le MJ nous décrit : « Vous voyez une marmite avec quelque chose qui frémit dedans. »
Hop, par réflexe, après un rapide un regard complice, Henry Jones et moi crions en cœur « On éteint ! ». Le MJ reste circonspect. Il nous interroge : « Et vous ne regardez pas dedans ? ». Je lui réponds en retenant la porte contre le zombie que nous n’avons sans doute pas très faim, surtout après avoir perdu une dizaine de points de SAN à la vue de Madame Dowh.
Henry cède et regarde.
Le MJ s’exclame : « Tu vois les yeux du chef de cuisine flotter à la surface de la soupe ! Faites un Jet de SAN ! ». On se regarde d’un air interrogateur et on s’interroge :
« - Mais comment sait-on que c’est le chef de cuisine ?
- Henry me répond : Sans doute à la toque en infusion dans la soupe. »
On fait alors rouler les dés sous les rires de table. On rate tous les deux nos jet et Henry est à zéro. Il devient fou. On commence à hurler en cœur «D'oh, d’oh, d’oh !» tout en ramassant nos dés et le reste de affaires et quittons la table en sans cesser de hurler « D’oh ! ».
Et même, à l’extérieur des bâtiments du tournoi, on continuait à hurler par la fenêtre : « D’ooooooooh ! » .