Le profil du rôliste : varlin

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le newbie
le barde de campagne

Ses histoires favorites

La bonne phobie, au bon moment

Je n'ai fait que quelques parties de Cthulhu, trop peu au vu du plaisir que j'ai pris à jouer à chaque fois. Cette histoire date de ma toute première partie Cthulhu où en plus, j'étais MJ. J'avais pris un des scénars de base pour limiter la casse. Le groupe de joueur était … je pense qu'il pourrait faire l'objet d'une histoire à lui tout seul tiens. Enfin, on arrive à la fin du scénar, les PJ sont dans une espèce de cabane et se font attaquer par des zombies. Il y a une chef zombies, étais ce une goule ? Je ne me rappelle plus. Dans le scénar il était prévu qu'en cas de difficulté pour les monstres, la chef zombie lance un pouvoir puissant d'appel mental qui forçait un pj a venir la rejoindre pour qu'elle le bouffe.

La dernière rencontre commence et à un moment ou un autre, un des PJ succombent à une phobie. Je me souviens plus exactement les règles pour décider de sa phobie, mais bon, je tire les dés, je regarde dans la table, hop, phobie des femmes. Bon, ok. Il prend ça en compte. Les zombies continuent à déferler sur la cabane, les pj résistent par miracle, la cheffe s'énervent et lance son appel de séduction surpuissante sur... le mec qui a la phobie des femmes (pour les big sorts comme ça, si le pnj n'a pas de bonne raison de cibler un PJ en particulier, je décide de qui est ciblé en lançant un dés).

La coïncidence était tellement belle, il avait évité la mort de tellement peu que j'ai décidé que sa phobie des femmes étaient tellement forte qu'elle brisait l'appel. Il s'est juste retrouvé inconscient, à mouiller son pantalon, jusqu'au bout de la rencontre.

Lapsus fatal

Mes joueurs sont coincés par un inquisiteurs de la confrérie : Conan, une mentalité moyen-âgeuse et le côté retord de la CIA, une armure de combat, et le flingue qui a servit de prototype pour construire l'étoile de la mort...(J'exagère, mais a peine...)

Hors donc l'inquisiteur commence son interrogatoire, genre soft. (Traduction : il leur fait les gros yeux en posant des questions piège.)

Un de mes pjs en voulant lui lécher les bottes, s'emmêle les pinceaux et lui annonce d'un ton déférent et dégoulinant d'obséquiosité :

"Monseigneur ma connerie n'arrive pas à la hauteur de la votre !"

Grand moment de silence autour de la table + regard meurtrier de ces petits camarades genre : "Tu sais que tu viens d'insulter le type qui tiens nos vies entre ces mains ?"

Et le PJ, après une seconde de réflexion : "Oups !"

Sondage / Question : Les dés

C'est en voyant une très jolie photo par l'ami Wosh (http://wo-mach.net/photos/index.php?showimage=165) que j'ai eu cette idée de sondage / question.

Curieusement, pour les rôlistes, le "dé canonique", à six faces, n'était pas suffisant. Pour d'obscures raisons, on s'est mis à inventer une foule de types de dés de toutes formes et toutes les couleurs... Moi, j'aime bien la forme du dé à 8 faces, mais mon préféré, c'est le dé à 10 faces, parce qu'il permet de faire tous les chiffres, donc, tous les nombres.

Y'a aussi le D4, en forme de pyramide, le D20, bien connu des vétérans de l'Oeil Noir, le D12... y'a même le D100 (qui ressemble à une boule et qui n'est pas pratique)

Et toi, c'est quoi ton dé préféré, et pourquoi ?

Les histoires qu'il a partagé ici :

Excès de roleplay

Lankhmar.

Vaste cité où la splendeur côtoie la décadence, où les règles érigées par les guildes font cohabiter les actes les plus nobles aux activités les plus viles...
Notre groupe de six aventuriers, débauché par un employeur adipeux, était à la recherche de son jeune fils disparu dans une maison close.

Curieusement, au lieu de suivre l'enquête linéaire que nous proposait notre Maître de Donjon (ou enquêtes « Scoubidou » comme on aimait bien les appeler), c'est le guerrier qui nous propose une méthode plus rapide : consulter la guilde des oracles.
Dès notre réveil, nous quittons l'auberge rejoindre la place où les citadins allégeaient leur bourse en échange de prédiction.
Nous frappons à la lourde porte. Un homme en sort vêtu de la robe protocolaire de la guilde des prédicateurs.
En échange de la moitié de la récompense promise, le prédicateur s'exécute alors que le MD mime le sage regardant le ciel: « Oui euh... Hum...Je vois... Mercure est en concordance avec Saturne et ... » A ce moment là, le joueur le plus proche de l'écran incarnant un paladin se retourne vers tous les joueurs et nous dit avec détachement « On est mal barré, on est en plein jour... ».
De là, tout se précipite : un joueur s’étouffe avec son Oasis, un autre s'écroule de rire sous la table alors que je ne peut me contenir et renvoyer mon coca sur l'écran... Fin de séance. Quand on pense que le MD a insisté pour que la partie soit sérieuse!

Oh, trois fois rien...

La magie, à Stormbringer, est particulièrement difficile.
Pour avoir un objet magique, il faut invoquer une créature et la lier à l'objet. Tel était le choix d'un puissant sorcier incarné par un PJ.

Le joueur a toute les peines pour se souvenir du rituel. Il réussit à tracer à main levée l'octogramme (je demandais aux joueurs de me le faire sur papier) mais oublie de tracer le triangle protecteur avec le nom de dieux de la loi à chaque sommet.
A chaque acte, je lui demandais "En es-tu sûr?". Evidemment, le joueur hésitait à chaque fois et demandait conseil aux autres.

Une heure de jeux se passe. La tension est à son comble. Le sorcier brule l'hellébore et la mandragore alors que le joueur jette les dés.
Il réussit son jet. Des volutes violacées émergent lentement de l'octogone et une sombre silhouette maigre et cornue se dévoile des volutes.
Une voix ténébreuse gronde "Je suis la main d'Arioch, la phalange de Mabelrode, le huissier des 999 enfers! Qui ose me déranger de mes tourments éternelles?"
Le joueur me répond d'une timide voix:
"- Ce n'est que moi, Ladrak Shoer.
- Et que me veux-tu, misérable mortel?
- Oh, trois fois rien..."
Le sorcier n'a pas le temps de finir sa phrase que le démon s'exécute. Il mime trois fois avec ses mains comme si il jetait une poudre imaginaire sur le sorcier en hurlant "Te voilà exhaussé!" puis disparait dans un fracas d'enfer, laissant le sorcier sans voix...

Faut de tout pour faire un monde.

(C'est en apprenant la mort de Gary Coleman -le petit Arnold dans Arnold et Willy- que ça m'est revenu en tête. C'était en 2006).

Comment faire pour que des joueurs aguerris de 20 ans de grosbillisme acceptent un vieux, un gosse geek, un ado gothique et un garçon de table antillais en guise de perso pré-tiré?

Et bien,je pose l'écran. J'attends que les joueurs se calment et me regardent et j'ai chanté:

"Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

Les apparences et les préférences
Ont trop d'importance
Acceptons les différences

C'est vrai, faut de tout tu sais
Faut de tout c'est vrai
Faut de tout pour faire un monde

Personne dans la vie ne choisit sa couleur
L'important c'est d'écouter son coeur
Si celui du copain est différent, très bien
C'est le sien, tu as le tien et j'ai le mien !

Alors donnons-nous la main

Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

Les apparences et les préférences
Ont trop d'importance
Acceptons les différences

C'est vrai, faut de tout tu sais
Faut de tout c'est vrai
Faut de tout pour faire un monde

Ce qui compte dans la vie c'est le bonheur
Chacun de nous le trouve à son heure
Tu veux le partager
Alors c'est gagné
N'attends pas demain
Décide-toi mon vieux
On pourra tous être heureux
Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

Les apparences et les préférences
Ont trop d'importance
Acceptons les différences

C'est vrai, faut de tout tu sais
Faut de tout c'est vrai
Faut de tout pour faire un monde

Faut de tout tu sais
Faut de tout c'est vrai
Oui c'est vrai tu sais
Faut de tout pour faire un monde !"

Au début, ils m'ont regardé avec des yeux gros comme des soucoupes, puis vers la fin, on a tous chanté ensemble.
Cela peu paraître ridicule, mais vu le monde loufoque de "Zombies, pour des soirées mortelle", c'était tout à fait d'à propos.

Le basketteur fou

On a tendance à l'oublier, mais les noms de grands anciens sont difficiles à prononcer pour les "profanes".

En témoigne cette histoire où l'un des joueurs était débutant. Dans une sinistre maison isolée, les investigateurs se retrouvent à vider les chargeurs de leurs automatiques sur un grand être noir armé d'une hache.

Evidemment, les balles n'ont aucun effet contre l'obscure Nyarlathotep...

Après séparation dans la demeure pour trouver un échappatoire et des indices, nous nous retrouvons enfin dans le dressing, sans munitions et avec la certitude que ce gars, ou bien on vise trop mal dans le noir, ou bien il encaisse bien.

Conclusion du Newbe:"Vous ne comprenez pas? C'est Nyrlatu,Narlato... C'est Karim Abdul Jabbar!

Dès lors, notre équipe a tout mis en oeuvre pour arrêter le basketteur fou... Il s'en dire que mon rapport (étant le seul survivant) sur le basketteur armé d'une hache m'a valu une mise à pied...

Un elfe très "à droite"

Citation d'un elfe à propos d'un elfe noir dans le groupe d'aventurier:

"Un elfe noir: ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça devient problématique"
Plus tard:
"Cette,citation est sortie de son contexte. Je parlais des Nains en fait..."
S'adressant à l'elfe noir:
"La surface: tu l'aimes ou tu la quitte!"
Et enfin:
"J'aime pas les Orcs, j'aime pas les Nains, j'aimes pas les Elfes noirs. Mais toi je t'aime bien, même si t'es un Elfe noir..."