Ces histoires dont vous avez honte

Un elfe très "à droite"

Citation d'un elfe à propos d'un elfe noir dans le groupe d'aventurier:

"Un elfe noir: ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça devient problématique"
Plus tard:
"Cette,citation est sortie de son contexte. Je parlais des Nains en fait..."
S'adressant à l'elfe noir:
"La surface: tu l'aimes ou tu la quitte!"
Et enfin:
"J'aime pas les Orcs, j'aime pas les Nains, j'aimes pas les Elfes noirs. Mais toi je t'aime bien, même si t'es un Elfe noir..."

De l'art et la manière d'ouvrir une porte (et de rater une mission)

Fallout RPG, une ville merdique où un patron de bar/commerce/auberge mégalomane veut conquérir toute la ville et se retrouve opposé à un bon-samaritain qui recueille les démunis et les clochards, basé dans un immeuble plus ou moins debout dont le méchant veut faire son quartier général. Pour faire pression, le méchant capture la fille du gentil (très manichéen tout ça).

Le gentil demande donc aux joueurs, un groupe de wastelanders, de sauver sa fille et de régler le conflit par la force s'il le faut. Forcément, le méchant propose la même chose. Et là... deux histoires honteuses en une :

Premièrement, la pute-assassin qui pénètre en douce dans le bureau du méchant pour vider la caisse (la petite fille, hein, on s'en fout) et se retrouve confrontée à une porte fermée. Desert Eagle fraichement déniché dans un sous-sol en main, du haut de ses 1m75, elle pointe le canon de son arme vers la serrure, dans une trajectoire diagonale descendante, donc. BAM. Plus de verrous. Headshot dans la petite fille bâillonnée et ligotée dans le placard, aussi.

Deuxièmement, l'escroc du groupe (avec un déguisement de prêtre), qui pense que le méchant est plus riche que le gentil et qu'on pourra tuer le méchant après avoir été payé, place la charge explosive sous l'immeuble et en sort en sifflotant... sans avoir remarqué l'assassin-sniper déguisé en clodo (il en avait tué un dans a rue) pour avoir sa soupe gratuite qui est en train de manger au rez de chaussé. Heureusement qu'un autre membre du groupe à donné l'alerte et fait fuir tout le monde...

Bref, j'aime ces joueurs :D

Toujours expliquer aux nouveaux.

Il faut toujours bien expliquer au nouveau rôlistes qui ne connaissent pas forcément les règles du jeu. Ce qui suivra est entièrement ma faute car j'ai oublié de préciser que les attributs étaient limités et compris entre 3 et 18. Précisant que pour créer un personnage selon une méthode de Skills and Powers, il fallait répartir 75 points dans les caractéristiques, j'ai eu droit à un résultat... Intéressant:

0 en Force,
Dextérité 5
Constitution 5
Intelligence 20
Sagesse 15
Charisme : 30

Pauvre vache

Nous étions 4, un "nain" (moi), un humain, un "mage" et un mi animal mi humain (une belle bande de bras cassés, aussi).

Au début, tout allais bien. Nous arrivions dans un spatioport, en mission un peu discrète, il n'y aurait donc pas du avoir de carnage. La douane vient vérifier ce qu'on fait là, notre vaisseau, tout ça, et notre humain, très intelligent, sort :
"On vient tuer le maire"
A partir de là commence la catastrophe. Nous nous sommes fais arrêter et immédiatement envoyés au poste, interrogés, enfermer dans des cellules inviolables ! Mais c'était sans compter sur notre chance ! A force de réclamer pour aller aux toilettes, un des gardes a ouvert au semi animal. Il a fait un carnage, et en a profité pour récupérer un taser. Il coupe l'alimentation des cellules, on s'enfuit en prenant un flic assommé en otage, qu'on balance vite fait.

Alors nous voilà nus, dans la cambrousse, à courir comme des dératés. Pour couronner le tout, le semi animal s'est pris une bonne dose de sédatif et on a du le porter, c'était la misère.

On s'est réfugiés dans une ferme, faisant fuir le pauvre fermier. Et il se trouve que dans cette ferme se trouvait une vache. Et qu'on avait un taser.

Là, nous avons émis l'idée que ce taser était peut être défaillant. La vache en a fait les frais. Je me souviens encore d ela description du mj, qui parlait des spasmes de la vache qui tombait sous le choc et de son cri de souffrance. Nous étions tous morts de rire !

Ensuite, nous nous sommes faits exfiltrer par notre pilote, qui a dû dégommer quelques hélicos au passage.

Oh, trois fois rien...

La magie, à Stormbringer, est particulièrement difficile.
Pour avoir un objet magique, il faut invoquer une créature et la lier à l'objet. Tel était le choix d'un puissant sorcier incarné par un PJ.

Le joueur a toute les peines pour se souvenir du rituel. Il réussit à tracer à main levée l'octogramme (je demandais aux joueurs de me le faire sur papier) mais oublie de tracer le triangle protecteur avec le nom de dieux de la loi à chaque sommet.
A chaque acte, je lui demandais "En es-tu sûr?". Evidemment, le joueur hésitait à chaque fois et demandait conseil aux autres.

Une heure de jeux se passe. La tension est à son comble. Le sorcier brule l'hellébore et la mandragore alors que le joueur jette les dés.
Il réussit son jet. Des volutes violacées émergent lentement de l'octogone et une sombre silhouette maigre et cornue se dévoile des volutes.
Une voix ténébreuse gronde "Je suis la main d'Arioch, la phalange de Mabelrode, le huissier des 999 enfers! Qui ose me déranger de mes tourments éternelles?"
Le joueur me répond d'une timide voix:
"- Ce n'est que moi, Ladrak Shoer.
- Et que me veux-tu, misérable mortel?
- Oh, trois fois rien..."
Le sorcier n'a pas le temps de finir sa phrase que le démon s'exécute. Il mime trois fois avec ses mains comme si il jetait une poudre imaginaire sur le sorcier en hurlant "Te voilà exhaussé!" puis disparait dans un fracas d'enfer, laissant le sorcier sans voix...