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Warhammer JDR, je suis pour une fois joueur en tant que patrouilleur sur les terres d'un seigneur qui me convoque aux côtés d'une bûcheronne, d'un valet, d'une apprentie sorcière et d'une noble pour retrouver un objet de grande valeur que l'amant de sa fille lui a volé : une tellière de famille. Hum. Admettons.
Or donc, après avoir traversé une petite partie de la Forêt Noire, combattu deux orks et subit les effets d'un superbe fumble dont je parlerais dans un autre post, nous rattrapons l'homme en question qui nous rends la tellière sans même qu'on ait besoin de négocier ou de l'intimider... Ceci en nous expliquant qu'il l'a faite estimée et qu'un mage à qui il voulait la vendre lui a rendu en hurlant qu'on ne lui montre plus jamais cet mauvais objet.
Depuis, la légende de la Tellière Maudite demeure, à chaque partie de WH...
Dark Heresy, mon équipe d'acolyte (vous noterez que je suis toujours MJ ou presque xD) a pour mission de pénétrer un couvent corrompu en plein siège pour le faire péter de l'intérieur. Pour ça, ils doivent traverser le no man's land entre la ligne de front impérial et le complexe, couvert de tranchés, de trous d'obus et de bâtiments en ruines.
Afin d'être bien opé' pour le rush, les joueurs passent par l'hôpital de campagne afin de se reposer avant la nuit et son accueillis par une sœur hospitalière bien glauque qui vient d'amputer un blessé au découpeur-tronçonneuse et sans anesthésie. Elle demande ce qu'elle peut faire pour les joueurs et...
Le technoprêtre s'écrie " J'me mets à couvert ! "
C'est à partir de ce moment qu'on a constaté que non, boire 18 canettes seul de 33 et 4 lattes de joint quand on n'a jamais fumé n'aidaient pas au roleplay.
De l'art et la manière d'ouvrir une porte (et de rater une mission)
Fallout RPG, une ville merdique où un patron de bar/commerce/auberge mégalomane veut conquérir toute la ville et se retrouve opposé à un bon-samaritain qui recueille les démunis et les clochards, basé dans un immeuble plus ou moins debout dont le méchant veut faire son quartier général. Pour faire pression, le méchant capture la fille du gentil (très manichéen tout ça).
Le gentil demande donc aux joueurs, un groupe de wastelanders, de sauver sa fille et de régler le conflit par la force s'il le faut. Forcément, le méchant propose la même chose. Et là... deux histoires honteuses en une :
Premièrement, la pute-assassin qui pénètre en douce dans le bureau du méchant pour vider la caisse (la petite fille, hein, on s'en fout) et se retrouve confrontée à une porte fermée. Desert Eagle fraichement déniché dans un sous-sol en main, du haut de ses 1m75, elle pointe le canon de son arme vers la serrure, dans une trajectoire diagonale descendante, donc. BAM. Plus de verrous. Headshot dans la petite fille bâillonnée et ligotée dans le placard, aussi.
Deuxièmement, l'escroc du groupe (avec un déguisement de prêtre), qui pense que le méchant est plus riche que le gentil et qu'on pourra tuer le méchant après avoir été payé, place la charge explosive sous l'immeuble et en sort en sifflotant... sans avoir remarqué l'assassin-sniper déguisé en clodo (il en avait tué un dans a rue) pour avoir sa soupe gratuite qui est en train de manger au rez de chaussé. Heureusement qu'un autre membre du groupe à donné l'alerte et fait fuir tout le monde...
Bref, j'aime ces joueurs :D
Bonjour bonjour ! Nouveau membre, amené ici par Elodie Hiras, voici ma première contribution sur ce site avec une citation de joueuse issue de mon JDR perso.
Pour cadrer le contexte, imaginez un univers futuriste avec des armures assistées, des gros flingues de porc et une équipe de vétérans lâchés seuls et courageux sur une planète en quarantaine depuis 7 ans à cause d'un virus pandémique et mutagène qui tue/transforme toute forme de vie en créature plus ou moins monstrueuse (dont les éternels zombis à la RE et à la 28 days after), mais toujours extrêmement vorace et dangereuse. Un jeu basé sur la survie extrême et l'horreur, saupoudré d'énormément de violence avec des règles de folie, de fatigue et de contamination...
Et là, ma team-leader de cette équipe de brutes rencontre une jeune survivante (15-16 ans, visiblement) qui semble avoir développé une immunité au virus Eclipse après une rémission miraculeuse, mais aussi quelques pouvoirs particuliers comme une force et une agilité surhumaine couplée à des sens surnaturels et un instinct de survie frisant la prémonition.
Dialogue :
...
[PJ] " Et ça fait combien de temps que tu survies toute seule ? "
[PNJ] " 7 ans, depuis le tout début.
[PJ] " Ah, ouais. Et tu manges quoi ? En ce moment, c'est pas la nourriture qui courre les rues. "
[PNJ] " Ah si, justement. "
[PJ] " ... Je préfère les supermarchés. "
J'ai souvent des mac gyvers dans mes groupes de joueurs. A chaque fois, je me dis que j'ai tout vu, mais à chaque fois, ils me surprennent un peu plus.
Comme la fois, où alors que dans une partie de Fading Suns, le groupe se retrouve en prison, l'un des PJ tentent de pirater un satellite de communication avec son téléphone satellite.
Ou cet autre joueur qui à chaque partie de medfan, quel que soit l'univers, dévalisez les échoppes de tout les fioles d'huiles ou de colle, clous, bandes de tissu, fiole de verre qu'elles possédaient et imaginez ensuite différents système toujours explosifs à balancer sur les ennemis.
Enfin... je dois bien avouer, que question Mac Gyverisme, je suis pas mal non plus et j'ai du faire criser un bon nombre de MJ en leur sortant des bidouilles plus huluberluesque les unes que les autres...
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