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" J'exige un présent. "

Second temple, second cristal, seconde anecdote avec les gardiens élémentaires. La moitié du groupe ayant disparue suite à l'apparition d'un dragon noir et l'éboulement d'une partie du plateau sur lequel nous nous trouvions (comprenez absence de joueurs et arrêt d'un autre), nous ne sommes plus que 4 à investir les lieux. Néanmoins, un prisonnier que nous avons libéré nous accompagne et semble doté de certaines capacités d'illusionniste... Bref.

Nous affrontons cette fois une Sylphe, gracieuse élémentaire d'air sous forme de somptueuse femme nue. Les deux fighters restant, soit un Tao et moi montons à l'assaut, mais rencontrons un puissant bouclier qui résistera plusieurs tours à nos attaques. La Sylphe, quant à elle, ne semble pas assez puissante pour nous blesser physiquement. Aussi utilisa t'elle la magie... et nous ridiculisa. (n'ayant avec nous deux qu'un illusioniste, un healer et un guerrier très moyen)

Densification de l'air pour nous immobiliser, rafale de vent pour nous projeter contre les murs et nous maintenir dans les airs, bowling humain... La cata, quoi. De fait, le healer (MUET T_T) décide qu'il faut se rendre et négocier. Elle nous repose au sol, et prends la parole d'une voix aussi changeante que le vent.

" Pour ma victoire et votre survie, j'exige un présent. "

Et là, c'est le drame. A par un peu d'or, nous n'avions ni bijoux, ni joyaux, ni objets de grande valeur. On a l'air un peu con, quoi. Le healer s'avance alors, grand sourire, dans l'idée de "s'offrir" à la dame. Pas bête, mais elle le congédie : pas assez beau pour elle. Etant le personnage disposant de la plus haute valeur d'apparence, je m'avance à mon tour. Bingo. Je lui baise la main, parce qu'il faut toujours se montrer bien élevé, puis nous disparaissons tout deux de la salle du temple pour réapparaître aux abords d'un étant paradisiaque.

Et c'est ainsi, afin de permettre la poursuite de notre quête, que mon perso du coucher avec une élémentaire du vent. Et... franchement... voilà ! xD

Bonne petite créature...

Nouvelle table d'Anima dans mon club de jeux de rôles. Le master, grand fan de Final Fantasy plante le décors : le groupe a été engagé au second scénario par Tol Rauko, une organisation rivale à l'Inquisition, pour rassembler 7 cristaux anciens qui permettront de sceller les pouvoirs d'un homme en marche de devenir l'être le plus puissant de Gaïa. Évidemment, ces cristaux se trouvent dans des temples encerclés de camps ennemis, bourrés d'énigmes et toutes gardés par un gardien lié à l'arbre sephirotique.

Et parlons-en, de gardien. Premier temple. On réussi à entrer discrètement sans alerter le camp de l'armée impériale, on passe la première énigme (très Zelda, avec 4 statues dont le mouvement de l'une fait bouger les autres d'une certaine façon, avec une configuration particulière à obtenir : 45min). Bref, on arrive dans une grande salle avec colonnes et un trou dans le plafond. La température monte. Une lueur rouge descend du trou. Et BAM. Un Efreet, sorte de grosse brute enflammée avec une hache qui fait trois fois ma taille, tombe en plein milieu du groupe.

Le tao fait un bon de trois mettre et lui colle une latte. Le géant rigole. Ah ouais. Il attaque et manque de tuer un PJ qui esquive de justsse. Ouf. Et là, paladine noire, je tente un jet de domination (n'ayons peur de rien, j'avais 110 et il fallait faire plus de 300). Et bah... deux jets ouverts plus un troisième jet et je montais à 347. MJ Dépité.

J'amène la créature à venir s'agenouiller devant moi, lui caresse le front sans me faire bruler par ses flammes, puis sort mon épée et lui transperce le cou de haut en bas. Et Vlan. Mouhahahahah.

Depuis, le MJ ne mets plus de créatures surnaturelles. J'suis vexé.

Oh, trois fois rien...

La magie, à Stormbringer, est particulièrement difficile.
Pour avoir un objet magique, il faut invoquer une créature et la lier à l'objet. Tel était le choix d'un puissant sorcier incarné par un PJ.

Le joueur a toute les peines pour se souvenir du rituel. Il réussit à tracer à main levée l'octogramme (je demandais aux joueurs de me le faire sur papier) mais oublie de tracer le triangle protecteur avec le nom de dieux de la loi à chaque sommet.
A chaque acte, je lui demandais "En es-tu sûr?". Evidemment, le joueur hésitait à chaque fois et demandait conseil aux autres.

Une heure de jeux se passe. La tension est à son comble. Le sorcier brule l'hellébore et la mandragore alors que le joueur jette les dés.
Il réussit son jet. Des volutes violacées émergent lentement de l'octogone et une sombre silhouette maigre et cornue se dévoile des volutes.
Une voix ténébreuse gronde "Je suis la main d'Arioch, la phalange de Mabelrode, le huissier des 999 enfers! Qui ose me déranger de mes tourments éternelles?"
Le joueur me répond d'une timide voix:
"- Ce n'est que moi, Ladrak Shoer.
- Et que me veux-tu, misérable mortel?
- Oh, trois fois rien..."
Le sorcier n'a pas le temps de finir sa phrase que le démon s'exécute. Il mime trois fois avec ses mains comme si il jetait une poudre imaginaire sur le sorcier en hurlant "Te voilà exhaussé!" puis disparait dans un fracas d'enfer, laissant le sorcier sans voix...

Comment battre le méga boss avec un échec critique?

Mal inspiré, je lance un scénar tiré de "La Citadelle du Chaos" (un livre dont vous êtes le héros).

Un de mes PJs possède de l'alcool fort et nous a inventé le Molotov.

Devant Balthus le Terrible (le sorcier qui veut envahir la région, blahblahblah...), dans la plus haute salle de la plus haute tour de la citadelle, il lance une de ses bouteilles.

Échec critique, la bouteille part derrière lui... Sur le rideau, qui brûle et découvre la fenêtre!

Petite précision: Le jour s'est levé, et la lumière du jour cause les mêmes effets sur Balthus que sur les vampires... Mort très rapide!