Ces histoires dont vous avez honte

trivial pursuit et poisson rouge

(attention : spoiler pathfinder campagne "l'éveil du seigneur des runes")

on entre dans un donjon, 2 personnages du groupe disparaissent soudainement ; plus loin on voit des poissons rouges dans un bassin, certains ont une aura magique.

on en déduit que nos compagnons ont été transformés en poissons rouges (une créature aquatique nous le confirme).

bonne nouvelle : on avait investi dans 2 parchemins de dissipation, juste autant que le nombre de joueur ayant échoué au teste de résistance

le problème : 3 poissons ont une aura magique ... il y a donc une autre personne en plus de nos compagnons, et nous n'avons pas le droit à l'erreur.

c'est alors qu'un joueur se met à demander aux poissons de répondre par oui en nageant en cercle, et par non en ne bougeant pas, et leur pose des questions de culture générale pour identifier nos amis !

scène carrément surréaliste :) ...

Miss Kalashnikov

Il est toujours intéressant de faire de nouvelles rencontres, de voir de nouveaux joueurs afin de partager (ou voler) les expériences et les ficelles de MJ.

À ce tournoi de jdr, nous nous sommes retrouvés à une table de Chtulhu avec sept joueurs dont une joueuse. Je ne sais pas trop pourquoi (Est-ce que le Gardien ne nous inspirait pas ? Est ce que les 8 heures du précédent scénar nous avaient tué ? Est ce que le manque de feuilles derrière l'écran présageait d'une impro totale ? Est-ce que l'allure du maître, avachi sur le dossier de chaise, montrait le visage véritable de ce gardien, alors qu'il passa une bonne demie heure à se venter de ses qualités de maître ? Tout ça à la fois ? Je ne saurais dire...) mais cette table nous a donné la présence d'investigateurs assez originaux .

Deux de mes camarades (découverts à la séance précédente) ont décidé de jouer des personnages du sexe féminin : BJ Moore, une chanteuse de cabaret  et Jessica Rastah, journaliste adepte de sport de combat. Un autre de mes camarades jouait Henry Jones... Quant à moi, j'avais décidé de jouer un para-psychologue qui avait fait l'apostasie du surnaturel en essayant de tout rationaliser et d'enfermer à l'asile tous témoins d'affabulations.

Il faut savoir que la jeune fille qui était à notre table était connue pour sa volonté à jouer des parties sérieuses. Elle était de ceux qui mettaient un point d'honneur à ne jouer que des « jeux d'ambiance » comme Vampire ou Chtulhu et à « cracher » sur les sous-jeux comme AD&D, Warhammer et autres « caricatures rôlistiques ».

En plus, elle était plus âgée que nous.

Oui.

Quand on est jeune, une année est un clivage générationnel. Rappelez vous vos années collège!

Elle gardait une certaine distance vis à vis des autres joueurs  alors qu'elle expliquait en aparté le plus détail possible sur son personnage archéologue au Gardien.

C'était comme ça avant. Il y avait « l'élite de Vampire la Mascarade » et les « bouseux ».

Bref.

Voilà enfin une bonne occasion de montrer à cette digne représentante de « l'élite » notre savoir faire si particulier (voir mes histoires précédentes). « 'Va pas êtes déçue » comme on dit en langage de bouseux .

Le scénario est honteusement cousu de fil blanc : nous sommes convoqués dans un manoir isolé en Irlande afin de participer au vernissage d'un éminent égyptologue. Arrivé sur place, ce dernier nous présente en grande pompe sa découverte qui va révolutionner l'univers de l'égyptologie : un tableau.

A ce moment, le Gardien (que nous appellerons par la suite MJ puis MD...) nous sort avec fierté son « aide de jeux » : un gribouillis grossièrement pompé sur un bouquin de Warhammer.

A partir de là, tous les investigateurs partent en conjecture. Alors que la joueuse interroge avec ardeur (et non pas avec hardeurs) l'égyptologue, Henri Jones essaie de deviner la signification de l'assemblage improbable des motifs. Comme dans un test de Rorschach, il y devine une poupée, un gobelin, un entonnoir etc.

Pour ma part, je me renseigne auprès du personnel de service afin de réquisitionner une chambre pour enfermer l'égyptologue en attendant de le faire enfermer dans un asile psychiatrique.

BJ Moore et Jessica font leur mijaurée et s'évertuent à critiquer la tenue de la PJ archéologue. Au bout de cinq minutes où les joueurs se régalent de « jouer les folles », la joueuse perd son sang froid :
« Putain les gars ! Vous ne pouvez pas jouer vos personnages différemment ? Vous n'êtes pas obligés de jouer des meufs de manières caricaturales ? Est-ce que moi, quand je joue un mec, je me demande, toutes les cinq minutes, où est ma putain de kalashnikov ! »
Il s'en suit un silence pesant autour de la table que j'ai cassé en disant « Au fait, où est-je mis ma putain de kalashnikov ?».
Bien-sur, tout le monde a explosé de rire sauf la nana qui m'a fusillé d'un regard noir et qui a quitté la table quelques heures plus tard prétextant être fatiguée.

Je n'ai jamais su comment elle s'appelait. Mais, suite à ça, tout le monde l'appelait Miss Kalashnikov.

Les yeux D’OH !

Cette histoire est la suite de « Miss Kalashnikov » que vous pouvez trouver dans la rubrique Appel de Cthulhu, histoire honteuse…

[…]Une heure du matin. Ça y est. On était sûr.
Le MJ n’avait pas de scénario et prenait un malin plaisir à multiplier des scènes gratuites d’horreur afin de faire baisser nos points de Santé Mental. Il fallait trouver un moyen de quitter la table avec panache !
Miss Kalashnikov avait quitté la table.
Jessica Rastah, la journaliste (qui a, sans doute popularisé le Tae Kwon Do féminin dans les années 20) et BJ Moore, la chanteuse au sac à main lourd, ont maitrisé précédemment un pnj, Mr Dowh, (on note, là aussi, la richesse d’improvisation du MJ) qui fut envouté par la relique exhumée de l’égyptologue (qui, je rappelle, est un tableau représentant un patchwork d’illustrations de Warhammer) et qui assassinat sa femme à coup de hache.
Bien sur, tout le monde hurle au surnaturel et qu’il faut brûler le tableau. Sauf moi, le para-psychologue pragmatique, qui prône la folie.

Et oui, ça peut arriver d’avoir un coup de sang à la suite des jérémiades de sa femme non ?

Dowh est donc enfermé dans une pièce, en attendant de l’amener le lendemain dans un asile… Et une fois, bien sur, que la tempête habituelle de tous les scénars Cthulhu nous permettra de pratiquer à nouveau la route…
Une fois Dowh enfermé dans le dressing, je propose de faire une veillée auprès du tableau avec Henry Jones (oui le père d’Indiana) pour rassurer la plupart de convives du manoir.
On n’avait qu’une hâte : être les prochaines victimes afin de quitter la table et de profiter du reste de la soirée à la discothèque juste à côté du lieu du tournoi de jdr.

Quant tous convives sont endormies, le MJ se réveille…

Dans la salle commune où est entreposé le tableau, nous apercevons le cadavre de Madame Dowh. Jet de santé mental raté pour tous les deux.
Dans un moment de roleplay ultime, nous hurlons « D’oh ! » à la Homer Simpson ; ce qui n’a pas manqué de faire rire toute la table. On se précipite dans la cuisine.
Vous savez, le genre de cuisine que l’on voyait dans les sitcoms des années 70-80 du genre « Madame est servie » ou « Cosby Show » avec deux accès. Le pire endroit pour se planquer.
A l’intérieur, le MJ nous décrit : « Vous voyez une marmite avec quelque chose qui frémit dedans. »
Hop, par réflexe, après un rapide un regard complice, Henry Jones et moi crions en cœur « On éteint ! ». Le MJ reste circonspect. Il nous interroge : « Et vous ne regardez pas dedans ? ». Je lui réponds en retenant la porte contre le zombie que nous n’avons sans doute pas très faim, surtout après avoir perdu une dizaine de points de SAN à la vue de Madame Dowh.
Henry cède et regarde.
Le MJ s’exclame : « Tu vois les yeux du chef de cuisine flotter à la surface de la soupe ! Faites un Jet de SAN ! ». On se regarde d’un air interrogateur et on s’interroge :
« - Mais comment sait-on que c’est le chef de cuisine ?
- Henry me répond : Sans doute à la toque en infusion dans la soupe. »
On fait alors rouler les dés sous les rires de table. On rate tous les deux nos jet et Henry est à zéro. Il devient fou. On commence à hurler en cœur «D'oh, d’oh, d’oh !» tout en ramassant nos dés et le reste de affaires et quittons la table en sans cesser de hurler « D’oh ! ».

Et même, à l’extérieur des bâtiments du tournoi, on continuait à hurler par la fenêtre : « D’ooooooooh ! » .

La belle bande

Bonjour a tous ! Je vais vous faire part de mon premier jdr en sachant que j’avais un chasseur de prime humain avec deux de mes frère et un ami ,l'un était un elfe noble , un autre patrouilleur et pour finir un petit armurier. Dans cette quête le but été de retrouver la fille âgée de 10 ans d'un baron .
Nous avions réussie a retiré la fille des main des gobelins et orc ... Enfin jusqu’à l'auberge car un de mes compagnon avait tapé sur une table avec son gourdin pendant que je siroté 99 bière et moi (ivre mort) et mes autre compagnon (ainsi que la fille ) avons été mis dehors et nous étions entouré de garde et l'elfe dans toute sa gloire s'en ai pris a la fille en la molestant devant tout les gardes la fille est partie en courant et nous avons été emprisonné

Un comptable coriace...ou pas !

A la recherche du "démon" Strahd dans son propre château, notre groupe trouve une pièce où officie le comptable de Strahd. Le vieux Lief est enchaîné à sa table, au milieu d'un tas de paperasses. Je m'approche discrètement et "annonce" ma présence en m'éclaircissant la voix. Le vieux facturier est surpris mais ne crie pas. Une conversation s'engage et j'apprends qu'il est là depuis 15 ans pour servir le comte Strahd, avec un régime alimentaire aléatoire. Quelle santé !

Après d'autres échanges verbaux, nous le quittons. Mais par un hasard dû à l'agencement labyrinthique du château (et notre manque de cartographe dans le groupe), nous retrouvons la pièce du trésorier, par une autre entrée. Tinkerbell, la magicienne elfe, s'approche de la frêle silhouette endormie sur ses papiers et le réveille en sursaut, en criant.
Résultat de la blague : crise cardiaque du comptable !

Goudutaf, notre paladin de Saint Cuthbert, décide d'honorer le vieillard en emmenant sa dépouille dans une chapelle précédemment explorée, et à l'abri du malveillant Strahd.
Problème : une grosse chaîne le relie au sol.
Solution du paladin : il coupe la cheville de l'ex-caissier et emmène les deux "bouts" pour faire son office religieux.

C'était la tragique destinée de Lief le comptable du comte Strahd !