Les hauts faits de vos héros

Comment détruire une armée et une ville en un jet de dé ?

Nous étions donc en pleine partie de Plagues (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est de la fantasy avec des zombies). Je vous passe les détails du scénario, ça n’a pas grande importance.
Cependant, nous étions séparés en deux groupes parce que nous avions plus ou moins vu venir la catastrophe, et que deux d’entre nous étaient partis prévenir une ville en contrebas, tandis que les trois autres (dont moi) étaient en haut d’une montagne, dans un ancien village maudit.
Le truc, c’est qu’il y avait une armée de gobelins et autres orcs gelés à l’entrée du village, en train de se réveiller, évidemment.
Je jouais un guerrier un peu fou qui n’abandonne jamais le combat, il y avait un prêtre qui croit en d’anciens dieux disparus et une sorte de mage qui fait souvent plus de dégâts quand il échoue à ses jets de dés que quand il réussit.
Donc, l’armée de gobelins et compagnie se réveille. Alors bon, on a bien quelques golems de glace avec nous, mais bon, quand les gobelins meurent, ils se réveillent en zombies.
C’était la merde quoi.
Et alors là, on a une super idée. Faire exploser toute la montagne ou presque, pour créer une super avalanche et éliminer les méchants. Les deux autres sont donc descendus pour prévenir qu’il fallait évacuer la ville (elle était condamnée de toute façon), et le prêtre et moi tenons en respect les vilains en attendant que le mago lance son sort superpuissant.
Pour éviter tout risque, on lui file tous nos dK, sait-on jamais. Je ne sais plus combien il a lancé de dés, mais c’était magistral. Le résultat n’a pas été à la hauteur d’ailleurs : tout juste quelque chose comme 80. C’était cependant suffisant pour réussir et plus encore.
Problème : au passage, ce qui maintenait la malédiction a été détruit, du coup, la neige fond, et a très très grande vitesse. Solution : nous avions des masques permettant de respirer dans l’eau. Du coup, on ne cherche pas les complications : on va nager jusqu’en bas en suivant le courant.
Et tout marche ! On a tout fait sauter, éliminé une armée de gobelins, stoppé la malédiction, détruit la ville en contrebas et même rattrapé le convoi d’habitants, plus ou moins éparpillé lui-aussi du coup. Une bonne journée quoi.
La bonne nouvelle, c’est que tous le monde est en vie, et qu’on se retrouve tous au même endroit et qu’il ne nous reste plus qu’à aller vers de nouvelles aventures !

Killer : ça va chercher loin

(je ne sais pas si cette histoire entre dans le cadre du site, il s'agit d'un événement lors d'un killer, si non pas de soucis je ne me vexe pas :)

Lors d'un killer (jeu qui se joue pendant genre 1 mois, 24h/24h, partout dans le monde, et pendant lequel il s'agit de tuer de manière symbolique (souvent avec un pistolet à eau) des cibles (de vrais gens) sur lesquels on a quelques infos), un groupe, après s'être renseigné sur sa cible, est allé poser des questions à son domicile, et a appris qu'il était parti chez sa grand-mère, à 50km, à la campagne pour le week-end.

Ni une ni deux, les 5 personnes du groupe embarquent dans une voiture et vont chez la grand-mère !

En arrivant, celle-ci les accueille, leur dit que la cible est allée à la bibliothèque mais va bientôt revenir, et les invite à boire un thé.

Peu de temps après, la cible rentre tranquillement chez sa grand-mère, et ouvrant la porte voit dans le salon les 5 peronnes qui la pourchassent se lever et la canarder de flotte, sous le regard halluciné de la vieille !


En plus ils avaient pris des photos de toute l'expédition, ce qui a donné un roman photos hilarant.

Dieu ne le lui a pas rendu

Scénario de pathfinder où nous (un guerrier, un prêtre, une roublarde, un barde, un druide et moi même ensorceleur) avions décider de nous rendre au pic chardon, île en forme de crane et creuse, repaire d'un affreux clan de gobelins.

Après avoir cherché en vain un passage secret dans les tunnels, nous sommes en face d'un grand pont de corde. Le prêtre veut l'emprunter et demande au voleur de détecter si par hasard y a pas un piège. Voleur : "c'est trop évident, même pas envie de regarder, faut trouver un autre passage", Barde : "n'y vas pas trop dangereux", Ensorceleur : "si tu y vas et qu'il t'arrive une broutille, tant pis pour toi"

Ni une ni deux, le prêtre va sur le pont, celui ci s'effondre, il s'accroche donc in extremis au bord, jet de force pour se hisser à la surface, fumble ! Il tombe, notre guerrier altruiste : je me jette à son secours et l'attrape, jet de dex fumble again !

Nos deux amis tombent donc (chute de 24m, même avec de l'eau en bas, ça fait mal), heureusement le barde avait appris feuille morte et ils ne sont pas écrasés. Mais comme ils sont en armure lourde tous les deux, ils commencent à se noyer doucement. Au même moment, en haut on est pris à partie par un druide gobelin et un énorme tigre à dents de sabre, on ne peut donc les aider facilement.

Idée géniale du druide qui convoque des marsouins pour les ramener sur la berge, ils sont donc sauvés mais doivent escalader pour nous rejoindre, ils décident donc d'enlever leurs armures pour leur faciliter la tâche. Manque de bol, ils sont cueillis à la sortie par 5 gobelins aguerris. Malgré les sorts de canalisation positive du prêtre, celui ci tombe puis peu après le guerrier le rejoint (dur sans armure^^).

Nous arrivons alors que les gobelins se préparent à mettre à mort nos deux compères. MJ : vous avez le droit à une seule action pour sauver le guerrier ! Voleur : okay, avec ma dague boomerang, je tue le gobelin avant qu'il ne l'achève, échec et mort du guerrier. MJ : une action du groupe pour sauver le prêter, je lance alors un rayon de feu qui carbonise le dernier gobelin restant et nous sauvons cet idiot de prêtre.
Bilan des courses : fitz notre brave guerrier est mort en héros pour sauver un boulet

La mort d'un ascète que personne ne pleura...

Le groupe était composé comme tel : un ascète (un truc Ubër grosbill jusqu'au niveau où les OM abondent) ensorceleur NB, un furte (le seul non-humain, sorte d'humanoïde caméléon qui atteint facilement des +30 en Discrétion) roublard CN, une archère communiste CB et un druide NM.

Donc, en plein milieu d'un combat, l'ascète réputé intouchable (25 de CA au niveau 6) s'était fait mordre par une grosse araignée et était à présent à 3 en Force. Et là, d'un coup, le druide pousse l'ascète dans le gouffre d'où venaient les araignées. L'ensorceleur fait un agrandissement (croyant que ça réduirait les dégâts) et reste au dessus d'un trou qui mène visiblement aux égouts. Il décide alors d'interrompre son sort et tombe dans l'eau. Avec sa valeur de force fantastique, il barbote comme un caillou et à son deuxième jet de Natation, il se retrouve sous l'eau. Pendant ce temps, le druide se laisse tomber dans l'eau tout en se transformant en requin. Là, petit dialogue :
- MJ : Bon, tu le bouffes ?
- M(auvais) : Je fais un jet de lutte.
- MJ : Ah ok.
*Roule et réussit évidemment son jet de lutte*
- M : Je l'entraîne au fond et je le noie.
- MJ : Ah ok.
*L'autre, désespéré, lance tous ses jets, croyant à la chance et meurt finalement*

C'était une belle scène. Après, les deux autres arrivent dans les égouts par une corde où ils voient le druide en train d'admirer le corps de son ennemi défunt. Là, ils discutent un peu et décident de partir conquérir un bourg pour le transformer en colonie stalinienne.


Ma meilleure séance de masteurisation car j'ai énormément improvisé ce soir-là, les joueurs se sont en plus bien amusé et ont trippé pendant des semaines sur ce qu'ils allaient faire de cette colonie.

La morale de cette histoire ? IMPROVISEZ !

L'art de la chasse

Au cours d'une partie d'Anima, notre groupe composé d'un paladin inquisiteur, d'une voleuse disposant d'un pouvoir psionique, et d'une néphilim (ne me demandez pas de quel type) se retrouvent, après avoir traversé une forêt infestée de loups surnaturels, à devoir faire halte, le temps de récupérer de leurs blessures.

Vient alors rapidement le problème de la nourriture, et mon paladin se propose d'aller chasser. L'idée est approuvée, et me voilà à chercher du gibier. Coup de délire du MJ : je ne trouve qu'un ragondin. Soit... Je me rapproche, et il ne m'entend pas, en dépit de mon armure.
Arrivé à 5 mètres, je fais la chose la plus sensée : je prends mon pavois, et lui balance dessus. L'animal n'ayant pas le temps d'esquiver la large zone que couvre mon pavois, le MJ me dit que je l'ai assommé.
Je le ramène au camp de fortune, et tout le monde s'est régalé.

Un jour, je m'essaierais peut-être à la pêche au pavois...