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Le jeu dont Murphy est le héros
Vous avez jamais remarqué que quand vous lanciez les dés, "pour rien", en-dehors du jeu, vous faisiez des super-scores, et que, dès qu'il fallait sauver sa peau, les dés faisaient des scores ultra-pourris ?
J'ai testé récemment un scénario de ma composition: "Les Assassins ont-ils une âme" ou les PJs, chargés de protéger un magicien débutant, sont menés en bateau par un assassin rusé dont l'objectif et d'approcher grâce à eux le maître de l'assassin.
Au cours de l'aventure, les PJs se retrouvent chez le maître qui leur accorde l'hospitalité et les autorise à consulter sa bibliothèque. Deux mages faisaient partie du groupe: Aaron et Paris (comme le héros de la guerre de Troie).
Tous deux sautaient sur toutes les occasions pour augmenter leur puissance et leur fortune... mais si Aaron prenait beaucoup d'initiatives intéressantes, Paris se contentait de "copier" ce qui lui semblait efficace.
Aaron se précipite donc sur la bibliothèque et tente de trouver "quelque chose d'intéressant". Je lui fais tirer un jet de "Connaissance Mystères", le résultat étant assez faible, il trouve un livre d'apprenti avec des sorts de niveau zéro et des conseils élémentaires pour se protéger de la nécromancie. Pas découragé pour si peu, Aaron entreprend de prendre des notes avec l'intention de les revendre à un apprenti... après tout, ces conseils viennent de Nécros.
Voyant que l'idée semble bonne, Paris décide d'en faire autant... échec critique au jet de connaissance des mystères (le jet est tiré sur la table), plutôt que de lui donner un livre insignifiant, je le mets en présence de l'ouvrage légendaire: "Comment invoquer un Grand Ancien" et je m'attends bien entendu à ce que Paris rejette cet ouvrage hautement dangeureux... mais au contraire, il décide de prendre des notes lui aussi.
Le joueur de Paris a eu du mal à comprendre pourquoi Aaron a terminé son résumé en une demi heure alors que lui est resté toute la nuit à prendre des notes... ni pourquoi il était incapable de s'arrêter pour aller dormir malgré la fatigue.
Et après deux scénarios basés sur le mystère des grands anciens (dont il est devenu le spécialiste attitré depuis l'assassinat de Nécros et l'incendie de sa bibliothèque par une main inconnue), il ne comprend toujours pas pourquoi les serpents et les lézards le regardent avec une crainte respectueuse... mais il est persuadé d'une chose: sa connaissance des grands anciens le mènera très loin.
Et sur ce point, il a absolument raison.
C'était une partie de JRTM, le Jeu de Rôle des Terres du Milieu. Ambiance très solennelle, quasi-mystique, dans ce jeu où il n'y a pas de place pour la rigolade ou le blasphème. L'oeuvre de Tolkien est sacrée et nous nous targuons de la connaître sur le bout des doigts des figurines. La généalogie des Elfes Noldor n'a pas de secret pour moi, le Maître de Jeu. Je cite dans le texte les poèmes de Galadriel ou l'Aïnulindalë.
Bref.
Durant l'aventure, j'évoque Aegnor, le fils de Finarfin, Elfe de haute lignée. Et là, un de mes joueurs fait : "Aegnor, qu'est-ce que tu nous mijotes encore ?".
Il a fallu faire une vraie bonne pause avant de reprendre.
Orgueil et réussite critique
Une partie à Fading Suns. Je suis cette fois là, MJ. Un de mes joueurs adore jouer des gros bills. Il a donc créé un perso dans la race gros bill du jeu, un extra terrestre avec 4 bras et qui peut se battre avec deux énormes épées à la fois. Autant dire qu'au corps à corps il est invincible.
Au cours de l'aventure, ils doivent rencontrer un vieux noble désargenté qui peut leur donner des infos vitales pour eux. Lorsqu'ils arrivent dans sa demeure, ils tombent en plein règlement de compte. Un jeune nobliaux, accompagné de quelques gardes, est en effet en train de tabasser le vieux noble.
Comment éviter le bain de sang ? Le nobliaux propose un duel à l'épée. Mon joueur gros bill, grand sourire, accepte. Le hic c'est que le nobliaux en question est le meilleur escrimeur de la planète. Le deuxième hic, c'est que sur la première attaque, je réussis un critique. Fading Suns a en plus la particularité que suivant les cas les critiques peuvent être plus ou moins violents. Là je réussit un critique ultra violent. Une fois les dégâts calculés le gros bill de mon joueur se retrouve en sang, par terre, dans le coma, poitrine ouverte en deux, sans rien avoir vu venir, rien avoir pu faire.
1 an après, les autres joueurs se moquent encore de lui.
Début de partie dans un univers création perso. Je suis, pour une fois, joueur. Le MJ a préparé une longue campagne qui nous permettra de découvrir un peuple qui vit caché parmi les autres, les gardiens. L'une de particularité des gardiens est d'avoir la peau bleue. Début de l'aventure, on arrive en ville, alors qu'une auberge explose sous une attaque magique et qu'un individu s'enfuit au triple galop. On a juste le temps de voir qu'il a la peau bleue et moi de lancer un sort.
Je joue un mage du chaos. Celui-ci a un sort aléatoire (qui a été imaginé et créé par le MJ) qui a cent effets possibles. Je réussit mon sort et lance donc le d100 d'effet. 72. L'effet 72 : 'la cible s'arrête immédiatement de faire ce qu'elle faisait et se met à frotter énergiquement, avec un chiffon, toutes les surfaces bleues qu'elle voit'.
Le MJ était vert (et s'est sorti de la situation avec un Deus ex machina)
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