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Question anti-bot (réponse en toutes lettres et en minuscules)
combien font deux plus deux ?

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de l'espace et du mouvement mis au service d'une étonnante mauvaise foi

partie d'INS, un joueur (nommé PJ ici) avait décidé de faire un pur Glass cannon : force faible (2, autant qu'un humain moyen), mais résistances monstrueuses, valeur de discrétion plus que correcte et une arme bien bourrine entre les mains. Persuadé d'avoir là le perso intuable, il était assez lourd à table, et avait tendance à plier les règles élémentaires de la vie à sa convenance.
Les joueurs tentaient de s'infiltrer dans un lieu secret de leurs adversaires dans les égouts de Paris.
Face à un ange à l'air un peu récalcitrant (un bourrin quoi), le PJ en question était caché dans l'ombre.
PJ : je sprinte vers lui et je le tranche avant qu'il ne comprenne d'où ça vient.
MJ (fait un jet): il est rapide ce salaud, il se retourne et pare ton coup.
PJ : c'est pas juste, t'as vu mon score de discrétion, [...] (s'en suit un début de monologue caliméro)
MJ : en même temps, tu m'as dis "je sprinte", il t'as entendu et a réagit assez vite malgré de gros malus.
PJ : non mais je sprinte discrètement !
MJ : sprinter discrètement, ben voyons...

Plus tard, le groupe se retrouve dans un couloir assez étroit (pas plus de 2 personnes de front), et un autre bourrin se tient au milieu du couloir face à eux avec une grosse épée
PNJ : vous ne passerez pas, démon, j'en fais serment.
PJ : Je le contourne et je fonce au bout du couloir
PJ2 : tu sais que c'est complètement débile et que tu vas prendre cher au passage?
MJ : hein ? Tu sais que si tu le contournes, il va te savater au passage
PJ (triomphant) : ben non, on est pas à D&D, là, y a pas d'attaque d'opportunité, ha ha ! Donc je passe à coté de lui et je vais au bout.
MJ (en train de s'enerver) : Ok. Mais comme on est pas à D&D, le déplacement ne se fait pas sur des cases, et vous n'avez pas de valeur de mouvement. Donc, pour ce tour là, tu t'arrêtes à coté de lui vu qu'il te bloque le passage. D'ailleurs c'est à lui. Tu me fais un jet de défense ?
PJ (prend des risques et rate son jet) : eh merde, dés à la con, j'aurais dû en changé
MJ : C'est dommage ça (rapide calcul : niveau de blessure de 30, le PJ risquant la mort à partir de 16...) tu me fais ton jet de force (raté). Ah, ben "plop" quoi. T'es mort.
Pj : c'est pas juste, je l'avais contourné, et il peut pas faire d'attaque d'opportunité, gnagnagna

d'une bonne raison d'avoir peur.

Suitom, mon barbare, n'avait peur que de deux choses :
- les morts-vivants ("un mort, ça doit pas se relever, sinon c'est que c'est pas assez mort !")
- les fées ("Mais non, y a un "e" au bout, alors on dit "féheu", pas "fé". faut tout leur apprendre à ceux-là")

Le groupe arrive dans une grande salle, avec une seule porte en bois à l'autre extrémité.
A peine rentré dans la salle, des dizaines de zombis, goules ou je ne sais quoi, se lèvent dans la salle.
Moi : Des morts ? Je me casse !
MJ : Tu te barres où ?
Moi : Ben je sais pas, de là où on vient, c'est praticable ?
MJ : nan, y a des goules qui bloquent le passage
Moi : et vers la porte ?
MJ : ben ça commence à se relever aussi, mais t'as ptet le temps d'y aller.
Moi : Ok, j'y vais, et je traverse la porte.
MJ (sourire sadique): Ok, quand tu arrives devant la porte, tu te rends compte qu'elle est fermée à...
Moi (sourire angélique): attends, j'ai jamais dit "j'ouvre la porte", j'ai dit "je TRAVERSE la porte". Tu crois vraiment que je vais perdre mon temps à ouvrir une porte avec des MORTS-VIVANTS au train ???
MJ (sans sourire du coup) : ok, fait moi un jet de force.
Moi : 19 naturel ! Ah, ah, tu vas subir, porte du démon !
MJ (une larme à l'oeil) : La porte vole en éclat, derrière tu vois un petit vieux en train de parler dans une langue que tu ne comprend pas et d'agiter les bras. Il y a un squelette à coté de lui.
Moi : quoi ? Le petit vieux il est vivant ?
MJ (qui commence à déprimer) : oui.
Moi : C'est pas normal ça, un petit vieux au milieu des morts. Je le défonce.
Outch, critique. Dommage petit vieux.
MJ (effondré) : enfoiré, c'était mon boss.
Les goules devaient vous retenir le temps qu'il se lance 3 ou 4 sorts dessus, et là vous en auriez chié.

des aventures d'un barbare particulier

Suitom est un homme, un vrai, un barbare.
Il donne des petits noms à ses armes, notamment sa favorite, Réflexion, une magnifique épée à 2 mains de feu.
Mais Suitom en a marre d'être pris pour un sauvage. Alors Suitom a décidé de se faire passer pour un mage. Il porte donc une robe au dessus de son armure et de son impressionnante collection d'armes. Ne sachant pas lire, il terrorise un petit mec du coin pour qu'il lui dise ce qu'il y a marqué sur les feuilles.
Et quand on émet un doute sur sa qualité de "Mage Puissant !", il me peut s'empêcher de dégainer son épée en beuglant "Tu veux voir la puissance de ma Réflexion ?"

Ce qui a, étrangement, le don de convaincre ses interlocuteurs de ses dons

d'une forme particulière d'évidence non partagée

Fin des aventures de G., le meilleur pour la fin.
Le groupe voulait voler une barque, malheureusement, le port est gardé.
G. décide de faire diversion, et pour cela me sort, triomphant
G. : Je sais, j'attrape une mouette et je lance Lumière sur elle. Comme ça elle brille dans la nuit et ça attire les gardes !
MJ (trouvant l'idée pas débile) : ok, mais Lumière se lance au contact, comment tu fais ?
G. : ben j'attrape la mouette. Et là, je lance Lumière.
MJ : J'ai compris. Mais comment tu l'attrapes ?
G. : ben j'attrape la mouette dans mes mains, et là,...
MJ : non, mais COMMENT tu la choppes, cette mouette. avant de lancer Lumière sur elle, il faut bien que tu l'attrapes, non ?
G. : Ben une fois qu'elle est attrapée, là, boum, je lui lance Lumière dessus
MJ : Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Le pire dans tout ça : j'ai l'intime conviction qu'il ne l'a même pas fait volontairement.

de l'utilité insoupçonnée des fourchettes en escalade.

Suite des aventures de G., PJ et narcoleptique à la fois.

Toujours sur le même bateau, après qu'il n'ait pu esquiver un combat, il se retrouve à la baille.
MJ : G., c'est à toi, tu fais quoi ?
G. (éveillé pour le coup) : je remonte sur le bateau.
MJ : ok, mais comment tu fais ?
G. : attends (parcourt sa fiche) : ah, j'avais piqué une fourchette au mess, je l'ai noté. Bon ben je plante la fourchette dans le bateau et je m'en sert comme grappin.
Le reste de la table : Quoi ?
G. : ben c'est logique non ?
MJ : Ok, tu plantes la fourchette, te hisse dessus et... dis moi tu pèses bien plus que 5 kg, non ? Ok, elle se plie, et te revoila dans l'eau...
G. : ah merde, j'étais persuadé que ça marcherait !