Jeux déjà présents
Nouveau jeu
Votre histoire de rôliste
Fermer
Petite astuce pour perdre en crédibilité:
Passer pour l'intro de la partie l'opening d'un anime pas sorti en Europe.
Avoir un des joueurs qui se met à chanter la chanson:
Yami kiru senshi no sugata ha kagayaku
You light the vision, vision, vision
Ça ne serait pas trop gênant si l'opening en question n'était pas celui d'Angel Blade, un hentaï! P)
La fine équipe de personnages est dans les montagnes, perdue.
Il fait froid. On cherche un temple. Et on le trouve pas.
Faut dire qu’on a perdu notre carte (elle s’est envolée).
Donc on marche.
Et on arrive au bord d’un gouffre. De l’autre coté, notre temple.
Chouette ! Bon maintenant comment on y va. Ca semble loin pour tenter un saut. On trouve quand même un pont qui nous permet de traverser. Et on arrive tout guillerets au temple pour remplir notre mission.
Et là forcément y’a un garde : un troll des montagnes gigantesque. Banzai, à l’attaque.
Et là tous les joueurs ont enchainé les échecs. Aucun jet de dés ne passait. Dans le meilleur des cas, car on enchainait surtout les échecs critiques dans toutes les situations : attaque, esquive, sorts, soins. La guigne totale et incommensurable s’abattait sur nous.
On a été tellement nuls et pourris des dés que le MJ a fait intervenir une flèche venue de nulle part pour tuer le troll !!!!!!!!... histoire qu’on puisse continuer son scenario. Bah oui, le troll c’était juste le garde d’entrée, et il n’était pas bien difficile à vaincre en théorie.
On s’est engouffré dans le donj’ avec des épées cassées (dont des magique), un stock de potion de soin sacrement entamé, le prêtre et le mage sans aucun sort de disponible avant le lendemain matin…..
Nous voilà dans des catacombes lugubres et bien peu accueillantes.
Mais bon on y va quand même, y'a surement de l'or.
Mon nain trouve un passage secret on s'y engouffre avec mon pote halfeling cuisinier, mais pas nos compagnons car ils sont trop grands.
Allez hop ! deux groupes de deux.
Eux je ne sais pas ce qu’ils font, mais nous on tombe sur une salle avec une grande tablée pleine de bouffe. Comme c'est de la bouffe délicate pour elfe (fruits, légumes, soupe), je n'y touche pas mais j'en met dans ma besace.
Mon pote halfeling me dit que c'est empoisonné, mais il ne sait pas avec quoi exactement ni les conséquences.
On cherche une autre pièce, on ouvre une porte.
J’entre.
La porte se referme derrière moi.
Mon pote me crie que ce n’est pas de sa faute, et qu’il n’arrive pas à ouvrir. Je suis dans la pénombre, et y’a des grognements pas rassurants. Je sors mon épée et insulte mes éventuels opposants. De l’autre coté de la porte j’entends mon pote crier à l’aide.
Je me reconcentre et la lumière fut dans la pièce. J’aurai préféré ne pas voir.
Devant moi un énorme truc démoniaque super grand (je suis un nain, rappelez-vous) avec des cornes, des griffes, plein de bras, une hache, un fouet, d’autres armes diverses mais dangereuses et une bouche qui crache du feu.
J’suis pas un elfe troubadour, donc je charge.
Je le caresse gentiment avec ma lame, et je décide de mettre en pratique une seconde tactique : le retrait stratégique. Mais là je foire mon jet d’orientation et je n’arrive plus à savoir par où je suis arrivé, car la pièce se révèle circulaire avec d’autres portes. Comme je préfère jouer avec le destin plutôt que mon ami chaotique, je me précipite vers la première porte que je croise.
Elle ne s’ouvre pas, nom de nom! je suis acculé. J’esquive un premier coup du démon, un second, et le troisième. Celui-ci fend en deux la porte derrière moi.
Ni une, ni deux, je cours à l’autre bout de la pièce pour éloigner le démon, puis je reviens vers cette providentielle sortie. Je m’y engouffre.
Dans cette pièce, un énorme puits qui fait toute la surface et un pont très étroit qui relie à une autre porte. Ouverte ! car sur le pont, il y a mes compagnons humain et elfe. Un coup d’œil en bas du puits, et je remarque que ca pullule de momies, ou de zombies, je ne sais pas trop. Enfin des trucs pas glopinet.
Derrière moi la porte vole en éclats.
Mes compagnons sur le pont se figent d’étonnement (et de peur aussi, un peu) et tentent un demi tour stratégique.
N’écoutant que les sages conseils de mon papa nain, je cours sur le pont, tout aussi agile qu’un elfe acrobate (ne me demandez pas comment, mais j’ai réussi tous mes jets d’agilité), et je rejoins mes compagnons. Que je pousse sympathiquement dans le puit pour me dégager le passage. Le chemin libéré je passe dans la pièce suivante, et suit le chemin de mes ex compagnons à sens inverse.
J’arrive dans la première pièce dans laquelle mon pote halfeling est en train de finir un ou deux gobelins à coup de masse. Et comme derrière moi le démon en veut encore à mes dents, on décide de quitter le donjon pour revenir plus tard, mieux équipés.
Nous voilà à l’air libre. Et l’elfe que je pensais au bras des momies nous rejoint, pas content du tout. (il a claqué des points de destins pour s’en sortir). Il désire me faire la peau pour je ne sais quelle raison idiote (les elfes sont incompréhensibles) mais mon pote halfeling arrive à la raisonner.
On se sert la main toussa, on allume un feu de camp et l’halfeling fait à bouffer.
Quand l’elfe meurt dans d’atroces souffrances, la bave aux lèvres, je comprend qu’il lui a servi les mets délicats que j’avais piqué précédemment.
(Les autres joueurs n’ont pas du tout apprécié ce scenario, allez savoir pourquoi)
Maitre poissard, faites vos jeux
Lors d'une convention de Jeux de Roles (festival de cannes), je me retrouve au hasard a suivre un scenario de guildes avec un copain. Ce copain est celui que je nomme Maiiitre poissard. Tout le monde connait un poissard, celui qui vous sort un échec critique bien trop souvent, particulièrement lors de situations critiques et embarrassantes. Celui-ci est de loin un Maiiiitre en la matière.
Assis donc a notre table, en train d'essayer de prendre en main nos personnages avec leurs saveurs, il prend nerveusement une série de 3 dés 6 (a 6 faces) en main, se tourne vers moi d'un air anxieux et me dis en aparté : <<Apprêtes-toi je vais te montrer ce qu'est un poissard".
Juste a ce moment la, derrière nous, l'objectif d'un camera passe au dessus de nos épaules et face a nous une charmante jeune femme se présente en ces termes :
F3 <<Bonjour, nous sommes France 3, nous faisons un reportage sur les Jeux de roles. Vous avez l'air assez impatients de commencer dites-donc ?>>
Moi <<Ah vi, c'est toujours un grand moment que de se jeter a l'aventure comme cela, dans un monde, une intrigue avec pour seule contrainte de se faire plaisir !>> suivi d'un grand sourire
F3 << Je vous ai entendu parler de poissard, qu'est-ce que vous entendez par la ?>>
Maitre poissard <<Vous savez, dans la vie, il y a les chanceux et les autres. Ben dans les jeux de role, on utilise souvent des dés pour simuler le hasard, et moi les des, ca me connait, je suis un poissard, je fais toujours des résultats minables >>
F3 un peu goguenarde
Maitre poissard en direct << Regardez, sous vos yeux...>>
Prend un peu d'élan, libère sa main, 3 dés 6 roulent, tournent et se figent
<< Voila, triple 1 en direct, je crois que c'est assez édifiant...>>
Et oui, ca s'invente pas le titre de Maiiitre poissard
escornifleur à tout faire
Dans ma prime jeunesse, à la création de personnages pour une partie de Warhammer, l'un des joueurs a tiré un noble, qui dans ses possessions avait 1d4 "escornifleurs".
Nous n'avions pas la moindre idée de ce que cela pouvait être, et pas de dico sous la main (ne me dites pas "internet", ça n'existait pas à l'époque :)
Du coup, la blague à répétition pendant toute la partie a été que, chaque fois qu'on avait besoin de quelque chose, le joueur disait qu'il utilisait son escornifleur :)
"comment tu escalades ?" -> "bah je monte sur mon escornifeur"
"avec quoi tu l'attaques ?" -> "à grands coups d'escornifleur !"
"un gros orage éclate" -> "pas grave, j'ai mon escornifleur"
etc ...
:)
minute culturelle :
après la partie on a pu chercher et trouver qu'un escornifleur est un parasite, un flatteur, un pique-assiette.
|