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Votre histoire de rôliste
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"The best Sadic master i've never seen..."
Il me vient en tête la phrase d'un MJ à Paranoïa dite alors que j'étais isolé du reste de joueurs:
"- Pour le prochain scénar, ça te dirait de jouer un "Ultra violet" (grade le plus élevé dans le jeux) déguisé en un "Infrarouge" (grade le plus bas des persos), qui a des pouvoirs (les mutants sont interdits dans la société du grand ordinateur) et qui est en plus communiste (pensée politique interdite)?
- Bien-sur que non!
- Maintenant que tu sais qu'il y en a un, t'as pas le choix..."
Un grand moment de solitude...
À Stormbringer, la magie est une chose instable et précieuse car elle ne peut être utilisée qu'en invoquant des créatures et en leur donnant un ordre ou en les liant à un objet. Curieux, j'avais créé un PJ de type nomade des plaines assez grosbill vu qu'il était autant guerrier/chasseur que chaman grâce aux croyances de sa tribu, et était donc autant capable de se battre (avec uniquement un bouclier, bardé de pointes et de côtés tranchants dans la pure tradition de sa tribu) que d'invoquer les esprits du feu.
Après quelques parties, je râlais lors d'une pause : ayant bien potassé le background et les invocations, je me lamentais de n'avoir pas encore pu tester mes capacités de sorcellerie, les attaques bien que fréquentes (balades à travers les routes, embuscades et nos têtes mises à prix) étaient trop courtes pour me permettre de réaliser ce rituel qui plus est trop choquant pour la populace. J'avais même dans l'idée d'incendier quelque innocent village, ne serait-ce que pour calmer mes nerfs de nomade.
S'ensuit ensuite une fuite de longue haleine en évitant les chemins (un assassin étant à notre recherche) et une nuit en pleine forêt, humide, impossible de faire un feu. Attaqués en pleine nuit par une meute de loups féroces, nous avons dû guetter et repousser les bêtes toute la nuit, chose faite tant bien que mal, et reprendre notre chemin malgré un conséquent malus de fatigue.
Question du MJ à la fin du scénar : "Ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi tu n'a pas invoqué un esprit du feu pour repousser les loups ? Je t'avais pourtant tout préparé : une attaque longue, une nuit noire, des bêtes sauvages, aucun observateur extérieur..."
J'ai juste préféré économiser mon invocation, une meute de loups ne me semblant pas une menace suffisante. En plus, en tant que nomade, je me refusais à incendier leur habitat naturel. Si j'avais su...
Prouta, Reclké et le champ de force.
Alors que le groupe d'aventurier explorant les sous-terrains de l'architecte hobbit disparut, s'était une foi de plus scindé en deux, l'elfe et l'orc étant parti explorer un couloir, tendit que les deux humaines voulurent inspecter une sorte de mausolée.
Les deux comparse tombèrent donc nez à nez avec un socle de marbre dans lequel était enfoncé une magnifique épée en argent, finement décorée et dont le pommeau rappelait un crucifix. Alors qu'elle tentèrent de s'en emparer, un champs de force invisible arrêta leurs mains cupides et velues.
A grand renfort d'imagination, elle commencèrent alors à jeter tous ce qu'elle avaient sous la main sur le champs de force, notamment trois potions d'importance capitale pour la suite de leur quête, qui ne firent que tacher le mur magique.
Enfin, c'est après avoir rassemblé leurs efforts qu'elles parvinrent à manier la lourde masse de pierre de Reclké, et qu'elles brisèrent le champs de force. Libérant du même coups, la dalle de granit qu'il retenait juste au dessus d'elles.( amis MJ, lisez les 101 pièges de Grimmtooth vos donjons deviendront diaboliques )
L'agilité de la rôdeuse lui permis d'éviter la mort de peu, mais la barbare n'eut pas autant de chance et subie quelques blessures. C'est alors, que saisissant l'épée miraculeusement intacte, elles la rangèrent en disant "on pourra toujours la fourguer à un marchand".
Cette épée faisait l'objet d'un background long comme le bras, que jamais je n'eus le loisir de leur conter ...
Alors que Recklé la barbare et Prouta la rôdeuse sont toutes deux tombée dans un gouffre en marchant sur une trappe dissimulée dans le planché. Killyan l'elfe voleur et Duff l'orc barde se portent à leur secours.
Aidés de leur taille et de la force de l'orque, le duo parvient à hisser les deux humaines hors du trou, et le groupe se retrouve alors face à la crevasse qui s'étend sur toute la largeur du couloir. Le plafond étant trop bas, et les aventuriers bien trop maladroits, il leur est impossible de le franchir en bondissant, les uns se cogneraient la tête et tomberaient au fond du trou, les autres n'atteindraient pas l'autre bord.
La barbare exige alors une description détaillée du trou et de ses mensuration, qu'elle compare aussitôt à celle du barde orc. Se risquant à une addition, elle parvient à estimer que la somme de la taille de l'orc et de la sienne est supérieur à la profondeur du trou.
S'est donc juché sur les massives épaules de leur vert compagnon, que le groupe traversa un par un la crevasse, avant de le tirer de l'autre côté.
Reclké, une barbare faiblarde ...
Le petit groupe d'aventurier pénètre dans une salle où se trouve une statue de bois, posée sur un socle gravé d'inscription, au fond de la pièce un escalier monte à l'étage.
Ni une ni deux, le groupe grimpe les marches, sans prêter la moindre attention à la statue, qui s'anime à leur passage et les attaque. La barbare du groupe, n'écoutant alors que son courage saisit sa masse de pierre pour défendre ses compagnons, malheureusement, la masse est trop lourde pour qu'elle puisse la manier correctement et elle n'arrive à rien. A sa suite l'elfe voleur du groupe bondit dague à la main et parvient à égratigner la statue, avant de fuir se cacher derrière l'orc barde. Enfin la rôdeuse restée dans les escaliers, s'arme de son arc et le bande, avant de se raviser, l'orc lui barrant la vue.
C'est finalement le barde qui mettra la statue en bouillie, à l'aide de la masse de pierre de la barbare. Il conclura son héroïque combat en poussant un rugissement et en clamant haut et fort "moi tout casser !"
Ce n'est que bien plus tard en repassant dans la même pièce, que la petite troupe se rendit compte qu'une énigme était gravée sur le socle de la statue et que sa résolution permettait de briser l'enchantement qui l'animait ..
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