histoires de rôlistes pour le jeu : Baltringues et Légendes

Un pont trop loin

Arrivé dans la majestueuse cité de Hatchos, un quatuor d'aventuriers composé d'une barbare et d'une rôdeuse toutes deux humaines, d'un barde orque et d'un elfe voleur, pénètre dans une taverne à la recherche d'une occupation. Après quelques bières et l'expulsion de l'orque qui refusait de payer, notre petite troupe apprend qu'une récompense est offerte par le gouverneur de la ville à quiconque retrouvera un architecte hobbit disparut il y a peu. L'ingénieuse créature aurait participé à la conception des défenses de la ville, ses connaissances sont donc d'une importance capitale et sa sécurité primordiale.
Appâtés par les gains envisagés, nos compères décident de se rendre au palais du gouverneur après avoir appris qu'il séjournait dans la partie nord de la ville, de l'autre côté du fleuve.

Ne pensant plus qu'à traverser le fleuve, le barde et la barbare se jettent à l'eau et manquent de se noyer. De son côté, le voleur infiltre un chantier naval tenu par une bande de gobelins, et dérobe une embarcation sous le regard médusé de la rôdeuse. Une foi toute la troupe à bord, et après une séance de topless de la barbare qui voulait faire sécher ses vêtements en peau, ils parviennent non sans mal à accoster sur la rive opposée. Quand soudain, la rôdeuse, comme frappée par un jet critique de sagesse, demande à ce qu'on lui décrive sommairement la ville.
Le groupe apprend alors qu'elle se compose de deux grand quartiers, séparés par le fleuve Elderer, l'un au sud assez pauvre et l'autre au nord plus riche, tout deux reliés par deux pont respectivement situés à l'est et l'ouest de la ville.

la geste héroïque de Killyan-aux-pieds-de-feu-qui sent-l'urine

Alors que le groupe d'aventuriers parti explorer le sous-terrain d'un architecte hobbit disparut, s'était séparé en deux, selon le principe "qu'on gagne du temps et que c'est moins dur de partager les objets comme ça". Duff l'orc barde, précédé de Killyan l'elfe voleur, pénètre dans une salle au centre de laquelle une fosse semble avoir été creusée.
Faisant preuve d'un courage sans borne, et armé de sa torche, le prudent voleur s'avance à pas de loup dans la fosse. C'est alors que les vapeurs d'une huile inflammable répandue au fond de la fosse prennent feu, brûlant les pieds du malheureux elfe.
Prit d'un sens pratique tout à fait relatif, Duff se précipite alors au secours de son compagnon et urine sur ses pieds "pour l'éteindre". Par la suite les capacités de furtivité de l'elfe furent nettement amoindri par le fumet qui le poursuivi pendant quelques temps.

Reclké, une barbare faiblarde ...

Le petit groupe d'aventurier pénètre dans une salle où se trouve une statue de bois, posée sur un socle gravé d'inscription, au fond de la pièce un escalier monte à l'étage.
Ni une ni deux, le groupe grimpe les marches, sans prêter la moindre attention à la statue, qui s'anime à leur passage et les attaque. La barbare du groupe, n'écoutant alors que son courage saisit sa masse de pierre pour défendre ses compagnons, malheureusement, la masse est trop lourde pour qu'elle puisse la manier correctement et elle n'arrive à rien. A sa suite l'elfe voleur du groupe bondit dague à la main et parvient à égratigner la statue, avant de fuir se cacher derrière l'orc barde. Enfin la rôdeuse restée dans les escaliers, s'arme de son arc et le bande, avant de se raviser, l'orc lui barrant la vue.
C'est finalement le barde qui mettra la statue en bouillie, à l'aide de la masse de pierre de la barbare. Il conclura son héroïque combat en poussant un rugissement et en clamant haut et fort "moi tout casser !"
Ce n'est que bien plus tard en repassant dans la même pièce, que la petite troupe se rendit compte qu'une énigme était gravée sur le socle de la statue et que sa résolution permettait de briser l'enchantement qui l'animait ..

une monture verdâtre ...

Alors que Recklé la barbare et Prouta la rôdeuse sont toutes deux tombée dans un gouffre en marchant sur une trappe dissimulée dans le planché. Killyan l'elfe voleur et Duff l'orc barde se portent à leur secours.

Aidés de leur taille et de la force de l'orque, le duo parvient à hisser les deux humaines hors du trou, et le groupe se retrouve alors face à la crevasse qui s'étend sur toute la largeur du couloir. Le plafond étant trop bas, et les aventuriers bien trop maladroits, il leur est impossible de le franchir en bondissant, les uns se cogneraient la tête et tomberaient au fond du trou, les autres n'atteindraient pas l'autre bord.
La barbare exige alors une description détaillée du trou et de ses mensuration, qu'elle compare aussitôt à celle du barde orc. Se risquant à une addition, elle parvient à estimer que la somme de la taille de l'orc et de la sienne est supérieur à la profondeur du trou.
S'est donc juché sur les massives épaules de leur vert compagnon, que le groupe traversa un par un la crevasse, avant de le tirer de l'autre côté.

Prouta, Reclké et le champ de force.

Alors que le groupe d'aventurier explorant les sous-terrains de l'architecte hobbit disparut, s'était une foi de plus scindé en deux, l'elfe et l'orc étant parti explorer un couloir, tendit que les deux humaines voulurent inspecter une sorte de mausolée.
Les deux comparse tombèrent donc nez à nez avec un socle de marbre dans lequel était enfoncé une magnifique épée en argent, finement décorée et dont le pommeau rappelait un crucifix. Alors qu'elle tentèrent de s'en emparer, un champs de force invisible arrêta leurs mains cupides et velues.
A grand renfort d'imagination, elle commencèrent alors à jeter tous ce qu'elle avaient sous la main sur le champs de force, notamment trois potions d'importance capitale pour la suite de leur quête, qui ne firent que tacher le mur magique.
Enfin, c'est après avoir rassemblé leurs efforts qu'elles parvinrent à manier la lourde masse de pierre de Reclké, et qu'elles brisèrent le champs de force. Libérant du même coups, la dalle de granit qu'il retenait juste au dessus d'elles.( amis MJ, lisez les 101 pièges de Grimmtooth vos donjons deviendront diaboliques )
L'agilité de la rôdeuse lui permis d'éviter la mort de peu, mais la barbare n'eut pas autant de chance et subie quelques blessures. C'est alors, que saisissant l'épée miraculeusement intacte, elles la rangèrent en disant "on pourra toujours la fourguer à un marchand".
Cette épée faisait l'objet d'un background long comme le bras, que jamais je n'eus le loisir de leur conter ...